
15 raisons qui font que nous restons dans des relations plus longtemps que nous le devrions (partie 2)
Bonjour tout le monde !
J’espère que mon article vous trouve en pleine forme. La semaine dernière, nous avons vu ensemble les huit premières raisons qui font que nous restons plus longtemps que nous ne le nous devrions dans une relation de couple. Aujourd’hui nous allons voir ensemble les sept dernières raisons. C’est fou le nombre d’excuses -conscientes et inconscientes, d’ailleurs- que nous pouvons nous trouver parce que nous ne voulons pas faire face à la peur du changement et de l’inconnu !
Sans plus attendre, allons voir ensemble tout cela d’un peu plus près…
9) Nous sommes devenus dépendants de notre partenaire
Nous ne savons pas nous débrouiller sans l’autre. Nous le pensons plus intelligent, plus pragmatique ou plus doué que nous. Et du coup, par facilité, nous nous sommes déchargé des tâches que nous trouvions les plus difficiles ou contraignantes à réaliser (courses, tâches ménagères, comptabilité, paperasse, gestion des enfants…) Nous avons également pu développer notre dépendance si notre partenaire est le seul à avoir le permis ou un moyen de locomotion. Ou s’il est le seul à travailler et que le logement est à son nom. Nous nous demandons : « si je quitte cette personne, comment vais-je réussir à gérer ma vie le jour où je vais me retrouver tout seul ? »
10) Nous priorisons le bonheur de notre partenaire par rapport au nôtre
Forcément, Il y a dans ce type de relation une forme de rapport sacrificiel à l’autre. Nous mettons notre épanouissement, notre liberté d’agir, notre satisfaction de côté pour ne pas que l’autre souffre (ou pour qu’il soit plus heureux, ce qui revient au même).
Du coup, nous allons tout faire pour éviter de lui faire du mal. Pour esquiver les disputes, nous allons repousser les moments où nous devons faire des mises au point. Et au lieu de cela, nous allons passer outre. Ce qui va augmenter les tensions et la rancoeur ressenties envers cette personne. Nous allons repousser au maximum ce moment tant redouté, car cela nous ferait trop de mal de voir l’autre en souffrance.
Nous voulons tellement éviter le conflit que cela finira tôt ou tard par nous mener vers la rupture et le chaos émotionnel.
11) Nous avons peur de finir seul
Si nous quittons la personne avec qui l’on est, on a peur de briser les liens que nous avons créés avec elle. C’est-à-dire de prendre le risque de ne plus jamais la revoir, mais aussi de perdre les liens que nous avons créé avec sa famille, ses amis. De ne plus pouvoir fréquenter les lieux dans lesquels nous nous rendions habituellement.
En résumé, nous avons peur de devoir tirer un trait sur cette période de notre vie.
Ce n’est pas uniquement la personne que nous quittons, mais c’est aussi le monde que nous avons créé avec elle. Nous avons peur d’avoir une perte complète de repères, et de devoir tout recommencer à zéro.
12) Nous estimons que nous avons investi beaucoup de temps et d’énergie à construire cette relation
Nous nous disons que ce serait dommage de gâcher toute cette implication personnelle, tous ces efforts en quittant l’autre. Après tout ce que nous avons investi, ça vaudrait sûrement la peine de continuer à faire perdurer ce lien avec cette personne. De tenter le tout pour le tout, et d’aller jusqu’au bout pour ne rien regretter. Nous serions déçu si tous ces efforts-là avaient été fournis pour du vent…
Oui, mais à quel prix ?
13) Nous croyons que nous ne méritons pas mieux
Certains individus ont des croyances limitantes telles que « je n’ai pas droit au bonheur ».
« De toute façon je ne mérite rien de bon ». « Je ne vaux rien, donc je m’estime heureux que quelqu’un s’intéresse à moi… ».
Dans ce cas-là, ce qu’il va se passer, c’est qu’on va tout faire pour maintenir cette relation. On va se contenter d’avoir une relation insatisfaisante, qui peut être frustrante, disharmonieuse, conflictuelle, voire même toxique. On préfère vivre ce type de relation plutôt que de se retrouver seul et abandonné.
En effet si cette personne-là ne voulait plus de nous, que deviendrions-nous ?
Nous pensons que ce serait le désastre total.
14) Nous avons des avantages et des bénéfices secondaires à rester dans cette relation
Si c’est une relation basée sur l’intérêt, alors nous sommes avec cette personne parce que nous avons des avantages, quels qu’il soient ( finances, confort matériel, réseau social étendu…). Du coup, même si c’est notre inconfort intérieur qui prédomine dans cette relation, nous allons avoir du mal à quitter ce confort illusoire.
15) Nous ne nous faisons pas confiance quant au fait de prendre cette décision
Nous pouvons nous demander : « est-ce que c’est si grave que ça si cette relation n’est pas tout à fait satisfaisante ? Est-ce si important si je n’arrive plus à supporter ses défauts…après tout j’en ai aussi ?
Est-ce vital de le quitter parce que je ne me sens pas respectée pour qui je suis? Parce que je ne me sens pas entendue dans mes besoins ?
C’est comme si on ne se sentait pas légitime par rapport à nos envies, à nos besoins.
Ou par rapport au simple fait de se donner le droit d’en avoir marre d’être frustré et insatisfait.
Il y a un conflit interne qui se joue entre deux parties de nous. Celle qui veut partir pour toutes ces raisons, et l’autre qui essaye de trouver des contre-arguments pour pouvoir rester dans le « connu ».
Au final nous nous disons : « est-ce que c’est vraiment une bonne idée d’arrêter la relation pour des raisons qui n’en sont pas vraiment ? ». C’est vrai que cette relation n’est certes pas épanouissante… Mais c’est mieux que rien, et puis je ne sais pas ce que je vais trouver après… Et puis j’ai peur de rester seul, peur de l’inconnu, peur qu’on me juge, peur de ne pas avoir le courage de tout recommencer à zéro…
Finalement, par habitude, nous allons nous engluer dans une situation qui va nous garder confortable dans cette « zone du connu ». Cela va nous éviter d’avoir à nous sentir en insécurité. Nous n’aurons pas besoin de déployer des efforts, d’investir du temps et de l’énergie pour construire une nouvelle vie.
D’une certaine façon, nous préférons être spectateurs. Nous restons à la fois passifs et victimes du discours limitant de notre mental, plutôt que d’être acteurs et responsables de notre vie.
Voilà pour cet article !
J’espère que cela vous aura permis de mettre en lumière vos propres fonctionnements et stratégies inconscientes qui vous permettent de faire perdurer cette relation pour éviter d’aller jusqu’à la rupture.
Au final, nous pouvons nous demander : « Qu’est-ce qui est plus inconfortable ? Rester avec quelqu’un que l’on n’aime pas, parce que l’on y trouve des bénéfices secondaires, au risque que cela dure encore quelques années…voire toute la vie ?
Ou bien nous délester d’une relation qui ne nous épanouit plus, en sautant à pieds joints dans l’inconnu ? »
« Entre ces deux solutions, quel est l’inconfort le plus utile et le plus sain à dépasser pour soi-même? »
Je vous laisse en suspens avec ces questions…
Si cet article vous a été utile, j’en suis heureuse. Et s’il peut permettre à une personne que vous connaissez d’y voir plus clair, je vous remercie d’avance de lui partager. Je vous souhaite malgré tout, de passer une bonne Saint-Valentin! En gardant toutefois à l’esprit que vous êtes vous-même la personne à aimer en priorité de manière inconditionnelle. Faites-vous la promesse de vous apporter tout ce dont vous avez besoin chaque jour. Ce n’est pas égoiste, c’est la base de l’écologie relationnelle. La personne avec qui vous allez vivre toute votre vie, c’est vous. Et si vous êtes heureux, vous aurez plus de chances de tirer un trait sur des relations qui ne vous conviennent pas. Ou bien d’attirer des personnes qui vous ressemblent. Tout commence par vous.
Je vous souhaite beaucoup d’amour !
Soyez bon, soyez doux, prenez soin de vous.
À la semaine prochaine…
Célia

