
Ce que votre enfant intérieur a besoin d’entendre (partie 1)
Bonjour à toutes, j’espère que vous allez bien en ce début de printemps !
Mettre un pied dans cette nouvelle saison m’a donné envie de vous parler de l’enfant intérieur.
Vous savez, la part de nous qui a été plus ou moins muselée depuis notre petite enfance, et qui toque à la porte pour nous rappeler qu’elle est encore là.
Aujourd’hui, je vais vous parler de ce que l’enfant intérieur a besoin d’entendre en chacun de nous. J’aurais aimé savoir tout cela dès le départ. Ca m’aurait évité de me demander si j’étais normale et de me poser soixante mille questions par la suite. Et ça m’aurait rassurée, surtout.
Je vous souhaite une bonne lecture !
1) Votre enfant intérieur a besoin d’entendre: « Tu es aimée telle que tu es »
Ca fait du bien de lire ça, n’est-ce pas ?
En effet, tu n’as pas besoin de plaire aux autres. Tu n’as pas besoin de penser d’une façon particulière ou de faire quelque chose de précis pour être aimée.
L’amour que tu reçois des autres n’est pas une récompense, il n’y a pas d’efforts particuliers à fournir. Tu as le droit d’aller à ton rythme. Tu reçois l’amour simplement parce que tu en es digne. L’amour se donne gratuitement.
Si on te donne de l’amour parce que tu fais ce qu’on te dit de faire, ou parce qu’on te demande d’être différente de qui tu es, ça n’est pas de l’amour. C’est du « dressage », ou du chantage affectif.
Si tu reçois de l’amour quand tu renies ta personnalité ou qu’on t’oblige à piétiner les valeurs qui te tiennent à cœur, alors à ce moment-là, ça n’est pas de l’amour. C’est de la manipulation.L’amour n’est pas une monnaie d’échange.
Lorsque tu es un enfant, on utilise ta dépendance, ton manque d’autonomie, ton « manque d’expérience » pour te formater. On te dit quand tu as le droit de t’exprimer, comment te tenir, et on décide ce qui est le mieux pour toi. Et tu n’as pas ton mot à dire.
Tu as peut-être été obligée de subir cette situation de nombreuses années pour assurer ta sécurité, parce que tu n’avais pas le choix. Tu ne pouvais pas prendre ton baluchon et quitter ta famille.
Mais heureusement, il y a une bonne nouvelle : à l’âge adulte, tu as toutes les capacités pour te libérer de ces injonctions qui te musèlent. Tu peux reprendre les rennes de ta vie, et la vivre telle que tu l’as décidée.
Personne ne t’oblige à côtoyer quelqu’un qui te fait du mal, tu as le choix de t’en éloigner. Tant que tu respectes les autres et que ta liberté n’empiète pas sur celle des autres, tu as le droit d’être qui tu es, de faire ce que tu as envie et ce qui te rend heureuse.
Quand tu te donneras l’autorisation d’être qui tu es véritablement, que tu seras heureuse d’être toi, il s’opèrera un tri sélectif dans ton paysage relationnel. Rassure-toi, les personnes qui t’apprécieront te donneront leur amour, et les autres disparaitront de ta vie. Au final, tu seras toujours gagnante. Et il n’y aura absolument aucun effort à fournir.
Tu n’as pas besoin non plus de réaliser quelque chose de spectaculaire pour obtenir cet amour.
C’est une illusion. Pas besoin d’avoir un certain niveau d’études, un haut statut dans la société, ou acquérir des biens matériels particuliers, d’avoir des propriétés ou d’être connue pour être aimée.
Si tu accèdes à tout ça, c’est bien, mais saches que ce n’est pas un gage de bonheur.
Pour être heureuse, accepte-toi et aime-toi telle que tu es, avec tes parts d’ombres et de lumière, et les autres seront libres de faire de même envers toi. L’amour rend libre. Il n’attend rien. Tu peux avoir une vie d’une simplicité absolue et être heureuse comme une papesse.
Ce qui compte dans la vie, ce n’est pas « l’avoir » ou « le faire », mais « l’être ».
Les gens qui t’apprécient pour ce que tu possèdes (biens matériels, fortune, réseau…), c’est de l’intérêt. Et en te côtoyant, ils pensent avant tout à eux. Les gens qui t’aiment resteront à tes côtés, peu importe ton contexte de vie.
2) Notre réalité est valable, même si d’autres personnes ne sont pas d’accord avec ce que nous vivons
Notre réalité nous est propre. Chaque individu vit dans un monde. Deux personnes qui se parlent équivaut à deux mondes différents qui essaient de se comprendre.
Certaines personnes peuvent se mettre à refuser votre réalité, à la nier, par rapport à leur propre inconfort ou malaise. A ce que vous leur renvoyez d’eux-mêmes (interdictions, incapacités, émotions refoulées, peur de l’inconnu…)
A l’âge adulte, vous n’avez plus besoin de répondre aux attentes de votre entourage, que ce soit en terme de mode de vie, d’orientation sexuelle, de régime alimentaire, de carrière…
Ce qui importe, c’est comment vous vous sentez dans votre vie. Vous êtes la seule à vous lever chaque matin et à l’expérimenter. Qu’elle soit agréable pour vous autant que possible.
Est-ce que votre enfant intérieur se sent en sécurité ? Entendu? Aimé ? Satisfait ? Est-il épanoui ?
N’ayez plus peur du jugement des autres, de leur opinion à votre sujet. N’ayez plus peur de couper les ponts avec des personnes qui vous critiquent sans cesse.
Si vous êtes authentique et que vos choix sont alignés avec qui vous êtes, il se peut que cela crée de l’envie, ou soit au contraire une source d’inspiration.
Peu importe, ça n’est pas vos oignons. Entourez-vous de personnes qui se réjouissent pour votre épanouissement, ou de personnes positives qui sont dans la même démarche que vous, tout simplement.
N’essayez pas de vous conformer à ce que la société ou vos proches attendent de vous, dans le seul but d’éviter les conflits. Ne laissez personne essayer de vous faire rentrer dans son moule par peur d’avoir à débattre autour de la table le dimanche midi en famille.
Non seulement ça ne vous garantit pas d’avoir des relations pacifiées avec eux ou d’en retirer une forme de validation, mais en plus, c’est vous qui serez perdante au final. Vous subirez une réalité quotidienne dans laquelle vous vous sentirez à l’étroit, et qui n’aura rien à voir avec ce que vous êtes sensée vivre.
Ce n’est pas parce que vous avez les mêmes gênes que quelqu’un que vous devez vous sentir obligée de l’aimer ou de le côtoyer. Il peut y avoir des gens qui peuvent être source de problèmes, de conflits, de mesquineries. Si ces personnes-là ne vous font pas du bien, vous êtes libre de prendre de la distance avec elles. Vous n’êtes obligée à rien dans la vie. La seule obligation que vous avez, c’est de vous rendre heureuse (si on peut appeler ça une obligation !).
Et des fois, un peu de ménage de printemps est le bienvenu.
Voilà pour l’article de cette semaine sur ce que votre enfant intérieur a besoin d’entendre.
De nombreuses personnes viennent me voir en séances et sont complètement perdues. Elles sont restées en référence externe, et cherchent encore à l’âge adulte une autorité extérieure.
En fait, elles doutent d’elles-mêmes, ont du mal à s’écouter et à faire des choix. Elles ont tellement pris l’habitude de suivre à la lettre tout ce qu’on leur dit, qu’elles ne savent plus quoi penser quand elles doivent penser par elles-même au sujet de leur propre vie.
Finalement, l’important ici et de lâcher toute idée d’autorité extérieure, de se centrer sur soi et de retrouver notre boussole intérieure.
Si vous êtes dans ce cas, tout est encore jouable. Faites le choix de prendre votre bonheur en main.
Indéniablement, tout part d’une décision. Faites-vous accompagner, déprogrammez ce qui vous met des bâtons dans les roues, et libérez-vous dans cette vie. Ca vaut vraiment le coup !
Si vous pensez que ça peut-être utile à quelqu’un qui a besoin d’y voir clair, merci de lui partager.
Vous retrouverez la suite de l’article la semaine prochaine.
D’ici là, soyez bons, soyez doux, prenez soin de vous !
Célia

