enfant intérieur

Ce que votre enfant intérieur a besoin d’entendre (partie 2)

Bonjour bonjour !

La semaine dernière, dans la première partie de l’article, nous avons abordé ensemble les deux premières choses que votre enfant intérieur avait besoin d’entendre. Le premier point principal, c’est qu’il est primordial que votre enfant intérieur sache qu’il est aimé tel qu’il est.

Le deuxième point, c’est que, peu importe la réalité qu’il vit, elle est valable, même si d’autres personnes ne sont pas d’accord avec lui.

Aujourd’hui, nous allons voir ensemble un autre point central concernant l’écoute de soi, la protection des limites et le sentiment de sécurité de notre enfant intérieur. En effet, qui d’autre que vous-même est mieux placé pour s’occuper de votre enfant intérieur, l’écouter, répondre à ses besoins et le réconforter ?

3) Je sais que nous avons dû nous trahir par le passé pour mieux faire face et tenir le coup. Maintenant, je protègerai nos limites et nous garderai en sécurité.

 

Si lorsque nous sommes enfant, nous avons des parents déprimés, fatigués ou stressés, il se peut que nous nous retenions d’être spontanée pour ne pas être grondée. Que nous devions refouler notre énergie débordante, notre enthousiasme, notre envie de mordre la vie à pleines dents. Nous pouvons finir par croire que pour être aimée nous devons arrêter d’exprimer cette pulsion de vie en nous. Ou que nous croyions que ce que nous sommes n’est pas correct.

 

 

Si nous avons grandi dans une famille avec des tensions relationnelles, nous avons pu nous mettre à jouer un rôle (médiateur, serviteur, sauveur, pilier du foyer…) pour répondre aux besoins de la situation. Mais c’est un rôle « par défaut ». C’est une forme de sur-adaptation que nous avons mis en place pour assurer notre survie.

Ce rôle nous a aidé à trouver notre place au sein de notre famille, et à assurer ainsi notre sécurité. Une fois devenue adulte et indépendante, ce rôle tellement ancré en nous a de grandes chances de continuer à s’exprimer dans notre quotidien si nous n’en prenons pas conscience. Nous nous retrouvons à jouer le même rôle avec les relations que nous avons. Quelques fois même, ce rôle se rejoue dans la majorité ou la totalité des domaines de notre vie (amical, professionnel, sentimental…)

Ce fonctionnement se répète de manière automatique, en « roue libre », puisque notre inconscient en a déduit que ce rôle précisément avait réussi à nous garder en sécurité jusqu’à présent. Lorsque l’adulte que nous sommes se trouve à devoir revivre ces mêmes schémas comportementaux (victime, sauveur, médiateur…)et qu’il est en souffrance, c’est qu’il est temps d’en changer.

 

Une autre façon d’être est possible. Une autre réalité quotidienne se trouve dans le champ des possibles

A l’heure d’aujourd’hui, il n’y a plus d’autorité extérieure à coté de vous qui vous dit quoi faire ou ne pas faire (à moins que vous les laissiez faire). Quelqu’un qui vous dit comment être ou ne pas être. Mais cette voix dans votre mental qui vous pousse à agir sous l’effet de la peur, c’est celle de votre inconscient, qui est la continuité de la programmation parentale que vous avez reçue pendant votre enfance.

Et heureusement, vous pouvez changer cela, car l’inconscient est re-programmable !

Il suffit de vous adresser à un thérapeute compétent pour vous libérer de ce conditionnement qui ne vous convient plus. Vous pouvez programmer quelque chose de plus léger et joyeux pour vous.

De ce fait, rien ne vous obligera jamais plus à faire quelque chose dont vous n’avez pas envie. A vivre une vie de souffrance ou d’auto-sabotage. Vous pourrez garder les programmations qui semblent utiles à votre épanouissement et vous débarrasser de celles qui ne résonnent plus en vous. Vous avez le choix. Ainsi, vous deviendrez votre propre autorité. Débarrassée de cette peur, vous serez apte à vous écouter et à faire des choix plus intuitifs, plus alignés avec qui vous êtes véritablement. Vous apprendrez à dire « non ». A respecter et à nourrir les besoins de votre enfant intérieur (besoin d’être seule, de se détendre, de relationner, de créer…). Ainsi, il sera rassuré.

 

 

Par exemple, si nous avons grandi dans une famille où la valeur d’une personne était associée aux efforts qu’elle fournissait, rien ne nous oblige à continuer de friser le burn-out dans notre emploi actuel. Ou de sacrifier son temps et son énergie pour résoudre les problèmes des autres. C’est un comportement à observer, et une décision à prendre.

 

Les questions que vous pouvez vous poser pour avancer :

Est-ce que cette valeur « travail /effort » mérite autant d’investissement ?

A côté de quoi suis-je en train de passer pendant ce temps ?

Quelle partie de ma vie suis-je en train de négliger ? La famille ? Les amis ? Les moments de détente ? La santé ?

Vers quoi pourrais-je canaliser mon énergie qui serait source d’épanouissement pour moi ?

Nous savons tous, au fond de nous, lorsque nous sommes sur le bon chemin ou pas. Nous sentons ce qui est en excès et ce qui nous manque. Intuitivement, nous ressentons le déséquilibre en nous lorsqu’il apparaît. Nous sentons lorsque quelque chose n’est pas juste pour nous.

A nous de prendre un temps pour voir ce qui se joue derrière ce ressenti. De répondre à nos propres besoins, et de nous garder en sécurité. La sécurité que nous aurons choisie, qui ne sera plus aussi limitante ou inconfortable qu’auparavant. Nous avons le choix de bien nous traiter. Parce que nous avons droit au bonheur.

Autorisez-vous à faire des choix qui vous permettent de vivre en accord avec vous-même sur la durée. Je sais que des fois, on peut avoir l’impression de ne pas pouvoir y arriver, et qu’il y a trop de choses à modifier dans notre vie pour arriver à un état d’équilibre. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, édifiez votre équilibre pas après pas.

 

Que pourriez-vous réajuster dès aujourd’hui dans votre quotidien pour davantage de bien-être?

 

 

Quelle mauvaise habitude pourriez-vous arrêter ? De quelle manière pourriez-vous alléger votre emploi du temps ? Pouvez-vous déléguer quelque chose à votre conjoint ?

Voir une personne énergivore moins souvent ? Au contraire, qui souhaiteriez-vous fréquenter plus souvent ? Qu’avez-vous besoin de lâcher ?

Peut-être serait-ce prendre une heure dans la semaine pour prendre soin de vous ?

Ou peut-être prendre quelques jours pour vous former dans une discipline qui vous inspire ?

De quoi avez-vous besoin dans votre vie ? Qu’est ce qui vous met en joie ? Qu’est ce qui vous fait envie ?

Si vous osiez, qu’entreprendriez-vous ? Quelle serait la première étape ?

Je vous laisse prendre une feuille et un stylo pour commencer à peut-être envisager une nouvelle façon de fonctionner vis-à-vis de vous-même.

 

Voilà pour cette semaine !

D’ici la prochaine fois, je vous souhaite une belle exploration. Rappelez-vous: il est important que votre enfant intérieur entende et comprenne que plus jamais vous ne le trahirez. Faites-vous du bien et honorez-vous comme si vous étiez votre propre meilleure amie. Soignez cet enfant en vous. Demandez-lui ce qu’il veut. L’idée ici étant de ne pas satisfaire tous ses caprices spontanés, mais de répondre à ses besoins. Et en tant qu’adulte indépendante et responsable, mettez tout en œuvre pour réaliser ce qui vous tient à cœur. Répondez vous-même à vos envies et à vos besoins. Et commencez dès aujourd’hui à cheminer sur cette voie de l’amour de soi…

Si la thématique de l’enfant intérieur vous inspirer, n’hésitez pas à le partager cet article à une personne qui pourrait en avoir besoin. En prenant soin de soi, nous prenons soin des autres. En prenant soin des autres, nous prenons soin de nous-mêmes. Nous sommes tous reliés.

Célia

 

 

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