Relations humaines

Comment dépasser l’anxiété sociale?

Bonjour tout le monde !

J’espère que vous allez bien. Que vous profitez largement de ces belles journées d’été, du soleil, de la plage, des amis, de la famille, des balades. Et surtout que vous rechargez bien vos batteries !

Cette semaine, nous allons parler d’un sujet plutôt méconnu : l’anxiété sociale. En cette période de l’année où notre quotidien se passe principalement à l’extérieur, et où l’on en profite pour socialiser justement, que savez-vous de l’anxiété sociale ? Connaissez-vous quelqu’un qui est atteint d’anxiété sociale ? Peut-être est-ce votre cas et vous ne le savez pas? Peut-être en êtes-vous atteint et pensez-vous que c’est la norme?

D’où ça vient ? Comment ça se manifeste ? Et finalement, comment faire…pour s’en défaire ?

C’est ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui…

 

 

L’anxiété sociale est assimilée à un trouble

C’est le symptôme d’un dérèglement du système nerveux. Quasiment toutes les personnes que j’ai pu traiter en séance privée sont touchées par une forme d’anxiété sociale.

L’anxiété sociale, à travers le temps, peut développer des attaques de panique. C’est ce qui se passe lorsque l’hyper vigilance du corps devient tellement intense que cela se transforme en état de panique totale. C’est pour cela que l’attaque de panique ressemble à l’état d’une personne qui se sent mourir, le corps croit en une menace réelle et fatale.

Beaucoup d’entre nous ont été conditionnés à rechercher à l’extérieur une forme d’approbation, de valeur personnelle, de validation. Nous recherchons désespérément l’amour inconditionnel que nous n’avons pas reçu en tant qu’enfant. En fait, pour le dire simplement, nous avons peur d’être abandonnés ou de ne pas être appréciés. Finalement, nous avons peur que notre croyance fondamentale issue de traumatismes non résolus ne soit vraie : que nous ne sommes pas digne, pas aimable, que quelque chose ne va pas chez nous.

Nos pensées deviennent obsessionnelles et tournent en boucle : « Est-ce qu’il m’apprécie ? ».

« Vont-ils me rejeter ? », « Je ne suis pas assez bien pour eux ». « Ils ne veulent pas vraiment être mes amis ». Ces pensées sont le reflet de notre système nerveux. Bien que l’anxiété sociale puisse nous causer le sentiment d’être vidé, accablé ou submergé, c’est en fait une tentative d’auto-protection. Si nous sommes attentifs, nous pouvons éviter la souffrance.

 

Comment débute l’anxiété sociale ?

Dans notre environnement précoce (maison, école, culture… ) , là où nos besoins émotionnels ne sont pas rencontrés. Nous devenons hyper-vigilants (branchés sur tout ce qui nous entoure) dans le but que nos besoins soient reconnus et entendus, mais aussi afin de rester en sécurité.

 

 

L’hyper-vigilance entraîne le corps à ressentir comme une menace ou un danger dans l’environnement

 

Le système nerveux répond à cette menace avec des différents symptômes tels que les mains moites, une fréquence cardiaque plus rapide, des pensées obsessionnelles au sujet de ce que les gens peuvent penser de nous, la peur de dire quelque chose qu’il ne faut pas, ou bien une forme de dissociation (sentiment d’être physiquement présent mais mentalement absent).

 

Ceci peut entraîner le fait que nous vivions les situations sociales comme éreintantes, écrasantes, ou que cela entraîne un état d’alerte et une incapacité à nous détendre complètement.

 

Dans le but de faire face à ce dérèglement dans le corps, beaucoup de personnes utilisent l’alcool ou d’autres substances pour réguler et calmer la réponse du système nerveux.

Ceci cause des cycles douloureux parce qu’en tant qu’être humains, nous sommes des « animaux sociaux ». Nous sommes programmés et enclins à nous connecter aux autres. Et à la fois nous sommes programmés pour assurer notre sécurité.

Nous ne ressentons pas la connexion aux autres comme sécurisante parce que nous avons des blessures non résolues. Elles viennent d’interactions sociales passées, où nous avons été négligés, trahis, abandonnés et où nous avons ressenti de la honte.

 

Quelle pratique débuter dans le but de créer de la sécurité dans notre corps ?

 

Le sommeil :

 

 

Le sommeil est la clé pour équilibrer et à la fois restaurer notre système nerveux. Arrangez-vous pour toujours avoir votre quota de sommeil, quitte a faire des micro siestes dans la journée ou à vous coucher plutôt le soir.

 

La respiration :

Les différents exercices respiratoires que l’on peut entreprendre permet d’activer notre système parasympathique. Cela fait diminuer la pression sanguine, active les processus liés à la digestion, permet de calmer le rythme respiratoire et facilite le repos du corps.

Améliorer notre alimentation et nous intéresser à la santé de nos intestins :

Le microbiote (ensemble des bactéries, levure, virus contenues dans nos intestins) est lié à l’ensemble de notre santé mentale. Les scientifiques ont fait le lien entre des microbes spécifiques et l’anxiété. C’est pourquoi devenir conscient de la façon dont vous vous sentez après avoir mangé quelque chose est si important. Si vous ne vous sentez pas bien après avoir consommé un aliment, arrêtez-le pendant quelques semaines et voyez comment vous vous sentez ensuite.

 

Se connecter à soi :

Chercher la validation ou l’estime de soi à travers les autres cause un manque de connexion à soi-même. Il est important de s’octroyer des plages horaires de temps en temps pour prendre un temps seul avec soi, de manière intentionnelle. Ca peut être par exemple un temps de créativité, ou un temps de jeu. Et cela vous permettra de restaurer la connexion à soi.

 

Poser des limites :

Il est important de poser des limites concernant notre temps, notre énergie. De ne pas laisser la présence des autres empiéter sur les moments où nous pourrions vivre une forme de ressourcement (balades dans la nature, sport, méditation…)

 

Voilà pour cet article !

J’espère que cela vous aura aidé à déterminer si vous êtes atteint de ce trouble, ou pas.

Maintenant que vous avez une meilleure compréhension de l’origine de ce type d’anxiété,  il vous est possible dès aujourd’hui de pratiquer les exercices proposés. Ainsi, vous commencerez à dépasser lentement mais sûrement ce sentiment d’appréhension et de tension intérieure. Si vous connaissez une personne qui se trouve dans cette situation et que vous souhaitez l’aider, merci de lui partager cet article.

Je vous souhaite de passer un très beau mois de juillet. A la semaine prochaine. Mais d’ici là, soyez bons, soyez doux, prenez soin de vous…

Célia

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