Faites toujours de votre mieux

Bonjour à toutes et à tous !

Cette semaine, nous allons continuer sur notre lancée !

Après les 3 premiers accords Toltèques du livre de Don Miguel Ruiz, nous allons aborder le 4ème et dernier accord : « Faites toujours de votre mieux ».

Cet ultime accord vient boucler la boucle, et consolider les trois premiers :

-Que ta parole soit impeccable,

-Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle,

-Ne faites pas de suppositions.

Si vous appliquez ces 4 accords Toltèques dans votre vie quotidienne, vous serez témoins de transformations en direct live !

Mais avant de voir comment faire de son mieux, nous allons voir ce qui nous en empêche…

 

La source de l’inaction

L’inaction c’est notre manière de nier la vie. L’inaction, c’est rester devant sa télévision, jouer, s’amuser. De subir une forme de procrastination qui nous fait perdre notre temps !

Pour vous donner une métaphore sportive, c’est comme rester assis sur le banc de touche alors que les autres sont sur le terrain, à jouer au jeu de la vie. On reste inactif par peur de salir notre maillot, de prendre un coup de crampon, ou de louper un essai. C’est tellement plus confortable de vivre le match par procuration !

Aucune blessure, aucune erreur, aucun carton rouge possible.

 

Et puis c’est tellement plus facile d’observer et d’être critique envers le jeu des autres : « Moi, à sa place, j’aurais fait comme ça ! »

Ça donne un sentiment de supériorité. Alors qu’en fait, si on est assis là, justement, c’est parce qu’on ne se sent pas capable d’aller sur le terrain…

A partir du moment où vous restez vissé à votre poste de spectateur, que ce soit sur le banc de touche ou dans les gradins, c’est parce que vous avez peur d’être vivant. Vous avez peur de vous engager, de « mouiller le maillot ». Vous ne prenez aucun risque. Donc vous ne prenez pas la peine d’exprimer qui vous êtes.

Vous pouvez avoir de grandes idées dans votre tête, mais si vous ne passez jamais à l’action, hé bien vous passez votre vie à perdre votre temps !

Il n’y aura donc aucune manifestation si vous ne concrétisez rien. Il n’y aura aucun résultat, et aucune récompense.

De quoi vient cette tendance à nier la vie ? Cela est dû à nos croyances limitantes. A la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas se sentir légitime, à la peur de l’échec, d’être rejeté et humilié par les autres… Cela peut entrainer avec le temps une forme de culpabilité, des remords, de la frustration.

Le mieux que vous puissiez faire à ce moment-là c’est de vous faire accompagner pour débloquer la situation. En effet, rassurez-vous, les croyances limitantes peuvent se déprogrammer à l’aide d’un thérapeute. Et vous pouvez programmer des croyances épanouissantes à la place, et vous débarrasser de ce qui vous empêche de sauter à pieds joints dans la vie !

Passer à l’action

Par contre, exprimer qui vous êtes est en soi un passage à l’action. Vous avez vu le film « Forrest Gump » ? Nous avons ici un bon exemple.

Il n’avait pas de grandes idées, mais il passait tout de suite à l’action. Il était heureux parce qu’il faisait toujours de son mieux. Et il en a été richement récompensé.

Rappelez-vous en ! Agir, c’est vraiment être vivant. C’est honorer la vie. C’est sortir de votre grotte, au grand jour, et dire : « Bonjour, me voici! ! » et jouer votre note de musique avec ce que vous êtes.

 

C’est mettre votre monde intérieur (pensées, idées créatives, émotions, envies) à l’extérieur de vous, et le porter au monde. C’est partager qui vous êtes, et réaliser vos rêves.

Ce n’est pas la même chose que d’imposer ses rêves à autrui, ou d’attendre que les autres les réalisent . Mais c’est le droit que vous vous donnez d’aligner la pensée, la parole et l’action, et de manifester quelque chose. Toujours faire de son mieux, c’est une excellente habitude à développer, et il est primordial de « faire de son mieux » un rituel quotidien.

C’est une croyance -comme d’autres croyances auxquelles vous avez choisi de croire.

Faites-en un rituel, et faites toujours de votre mieux. Et à ce moment-là vous serez satisfait de vous très souvent. Quand vous êtes satisfait, vous n’êtes plus frustré, il n’y a pas de critique, pas de jugement . A ce moment-là, vous pouvez dire tranquillement “j’ai fait de mon mieux”, et passer à autre chose.

 

Faire de son mieux en étant dans l’acceptation

 

« Faire de son mieux » ne veut pas dire « se mettre la dragée haute ». Ou encore aller au delà de ses limites. Cela n’a rien à voir avec l’idée d’être en compétition avec soi-même.

Ni d’avoir des attentes irréalistes, ni de se lyncher dès qu’on n’a pas été parfait. Non. Vous pouvez prendre une grande inspiration et relâcher la pression.

Faire de son mieux, c’est adapter notre façon d’être et d’agir en fonction du contexte, de notre forme physique et mentale, de notre météo émotionnelle, des bonnes (ou moins bonnes) nouvelles de la journée. Je peux avoir une forme olympique demain et abattre deux journées de travail en une seule. Ou bien, est-ce que je peux agir de façon détendue et faire preuve de patience avec ma famille, si je n’ai pu dormir que deux heures cette nuit? Quel est votre mieux dans l’ici et maintenant ? Le mieux que je pourrai être et faire sera revu à la baisse, et c’est important d’être indulgent avec soi. De se foutre un peu la paix. Notre « mieux » peut évoluer d’instant en instant.

Soyons doux envers nous-mêmes. Ainsi, nous pourrons l’être envers les autres. Personne ne nous demande d’être parfaits ! Et quand bien même, à quoi équivaudrait la perfection dans ce contexte précis, et sur quoi se baserait-on pour la déterminer ?

Y a t’il quelque part, un « code civil de la perfection » que l’on pourrait feuilleter pour savoir comment se comporter dans une situation précise ? Non. Et si c’était le cas, il serait infiniment grand, car chaque situation est inédite et chaque personne unique !

 

Evitez la déception

Ce « code civil de la perfection » se trouve uniquement dans votre tête, et se base sur les standards que vous croyez devoir atteindre. C’est une norme extérieure, quelque chose qu’on va a fait croire. C’est du vent. Votre parcours de vie à placé dans votre esprit toutes sortes de « croyances » concernant ce que vous devez posséder, être ou faire.

 

 

Ce référentiel est donc déterminé par votre conditionnement (éducation, scolarité, société, milieu social et familial, culturel…) Et ce référentiel diffère selon chaque être humain.

Wow ! Vous vous rendez compte ? 7 milliards de normes différentes sur cette planète!

C’est pour cela que l’être humain a tendance à être déçu lorsqu’il a des attentes envers les autres : nous n’avons tout simplement pas le même référentiel !

Les gens nous demandent d’être parfait ? Non, c’est nous qui nous le demandons ! Nous présupposons de leurs attentes.

Alors du coup, comment ne pas avoir de déception ? Elle est où la solution ?

Elle est ici : ne vous attendez à rien concernant les autres. Pas d’attente, pas de déception.

Vous demandez aux gens d’être parfaits, vous ? Non, vous n’oseriez pas : vous les prenez comme ils sont, et vous faites avec ! Hé bien, faites la même chose avec vous…

Occupez-vous juste d’être bien avec vous-même et de balayer devant votre porte, c’est déjà énorme !

De même, nous pouvons imaginer le nombre de personnes que nous avons déçues sans le savoir, ou sans le vouloir. Et il n’y a aucune culpabilité à avoir, car nous aussi, nous avons été déçu par les autres, et ça n’était pas voulu non plus!

Le but ici n’est pas de satisfaire tout le monde, mais de vous satisfaire d’être vous-même, et de votre propre vie. Parce que personne ne peut le faire pour vous. Soyez heureux et contentez-vous de le rayonner. C’est un cadeau inestimable pour les gens qui croiseront votre chemin !

 

Faire de son mieux en étant conscient

 

Lorsque vous faites de votre mieux, vous le faites pour les trois premiers accords du livre. Vous apprenez consciemment de vos erreurs. Du coup, vous :

-faites de votre mieux pour avoir une parole impeccable vous concernant, et concernant les autres.

-faites le maximum pour ne pas faire de suppositions, d’interprétation des faits. Vous trouvez le courage de poser des questions aux personnes concernées pour avoir des réponses et clarifier la situation.

-essayez de ne rien prendre personnellement, sauf s’il y a une part de vérité dans ce qu’on vous dit, et que c’est constructif pour vous.

Faire de votre mieux » comprend aussi le fait d’apprendre à écouter votre cœur, à savoir dire « non » quand vous ne le sentez pas, à connaître vos limites. Vous apprenez à vous accepter, à vous respecter dans ce que vous êtes.

 

 

Cela signifie que vous vous exercez. Etre conscient veut dire : observer ce qui se passe en vous au moment-même où l’action se déroule. Observer quoi ? Les pensées qui s’élèvent dans ma tête, ce que je ressens dans mon cœur et dans mon corps. C’est subtil d’observer tout ceci, et ça demande une pratique régulière.

Vous regardez honnêtement les résultats de vos choix et de vos actions. Vous pouvez prendre un temps pour observer votre activité mentale et vous dire: « Ouh lala, j’ai le mental qui est en train de me raconter des salades par rapport à cette situation, c’est vraiment du n’importe quoi. A cause de ça, je me sens tendue et stressée. Je vais plutôt appeler la personne en question pour être fixée ».

De ce fait, vous continuez de vous améliorer, et donc d’améliorer vos actions, et au final, votre vie !

Observez de quelle manière vous faites les choses, et avec quelle intention. Laissez-vous téléguider par l’amour de soi et le respect de soi. Vous ne pourrez plus vous tromper.

Et faire ceci accroît bien entendu votre conscience. Être dans l’action consciente, c’est vivre pleinement.

Voilà pour cet article ! S’il vous a été utile ou s’il pourrait l’être pour des personnes de votre entourage, merci de leur partager ! Soyez bon, soyez doux, prenez soin de vous…

Et profitez de la vie !

A très vite !