blessure maternelle et recherche d'approbation
enfant intérieur

Comment la blessure paternelle nous impacte-t-elle ? (partie 2)

Bonjour tout le monde!

J‘espère que vous allez bien ?

Savez-vous si vous souffrez de la blessure paternelle ? Si vous êtes tombé sur cet article, ça n’est certainement pas dû au hasard. Pour le savoir, vous pouvez lire la première partie de cet article ici. Effectivement, la semaine dernière nous avons vu ensemble les conditions dans lesquelles se crée cette blessure. Nous avons également pris connaissance des conséquences que cette blessure pouvait avoir au sein de nos relations, que ce soit envers nous-mêmes ou envers les autres.

Et aujourd’hui nous allons voir ensemble les autres symptômes qu’elle engendre dans d’autres domaines de notre vie.

4) La honte de soi

Il est possible que suite à cette blessure paternelle, nous ressentions envers le père un sentiment d’amour/haine, qui est projeté et vécu en nous comme de la honte de soi.

Cela se produit surtout si nous l’avons vu perpétrer de manière régulière des comportements blessants envers notre mère.

Il peut s’agir ici de mensonge, du fait de vivre une double vie. Ou bien s’il a évalué la « performance » de notre mère en tant que femme, épouse. Ou encore, s’il a émis des remarques déplaisantes sur les caractéristiques physiques de notre mère, ou s’il la critiquait et la contrôlait.

La honte de soi provient de la somme de plusieurs facteurs. À la fois notre père nous renvoie une image de nous dévalorisante (il n’est pas intéressé ou impliqué), mais aussi une image dégradante de notre mère, et en même temps nous ressentons vis-à-vis de lui de la frustration et de la colère, vis à vis de cet amour que nous ne recevons pas de lui. C’est cet ensemble de facteurs qui fait que nous avons honte de qui nous sommes.

5) L’obligation de répondre aux attentes paternelles

Nous pouvons avoir la forte conviction que nous sommes digne d’amour, uniquement si nous jouons le rôle que notre père a décrété comme étant idéal. Il peut s’agir du rôle de serviteur, de « travailleur », de « doué en sport », d’émotionnellement « fort », de « gagnant », etc…

Cela peut faire référence à ce que le père a mis en avant dans sa vie, ou à ce qu’il aurait rêvé atteindre lui-même.

Les conséquences de l’abandon du père

Les conséquences de l’abandon paternel sont la peur de la solitude, le sentiment de ne pas être digne d’amour, le fait de s’isoler dans notre vide intérieur, une tendance à la dévalorisation. Et tous les domaines de la vie porteront l’impact de cette blessure, à moins de faire un travail sur soi et de redonner un sens à notre vie.

La transmission de la blessure

La blessure du père, la douleur inconsciente qui en découle, ainsi qu’un sentiment de honte de soi peuvent aussi avoir été transmises de père à enfants, de génération en génération. Nos pères ou nos figures paternelles ont le plus grand impact dans nos stratégies d’adaptation, ainsi que sur nos croyances fondamentales.

Ce sont ces mêmes stratégies et croyances qui créent la future dynamique relationnelle que nous allons cristalliser dès notre enfance. Nous l’expérimenterons ensuite auprès des « autorités masculines » que nous rencontrerons, une fois devenus adultes.

C’est ainsi que les propres traumatismes non résolus de notre père deviennent les nôtres… puis ceux de nos enfants, si nous ne les réglons pas en entreprenant un travail sur nous. Le père joue un rôle majeur dans l’idée que nous avons de notre propre valeur.

Le père tyrannique

Une relation avec un père despotique peut pousser l’enfant devenu adulte à toujours faire plus sans jamais être satisfait de lui-même. A se retrouver en posture masochiste dans les différents domaines de sa vie. La réussite professionnelle peut clairement être une stratégie inconsciente mise en place dans le but de remplacer le père manquant auprès de la mère. De retrouver une forme de valeur aux yeux des autorités masculines rencontrées en milieu professionnel. Et par conséquent, de réparer la blessure causée par l’absence ou le rejet du père.

6) L’absence du père et la reconnaissance professionnelle

 

 

Vivre l’absence d’un père, c’est être privé d’une valeur que l’enfant devenu adulte recherchera désespérément dans le regard des hommes. Que ce soit dans les relations personnelles ou dans le monde du travail. Ces enfants en manque de père remettront sans cesse la gratification de leurs désirs à plus tard, pour répondre aux objectifs fixés par l’entreprise. Ils pourront même ressentir la crainte de ne pas donner satisfaction, même s’ils obtiennent de très bons résultats professionnels. Et leur vie deviendra une liste d’obligations professionnelles. Ce qui est une stratégie inconsciente pour éviter le face à face avec elles-même (leur intimité, leur blessure, leur chagrin…).

Cela entrainera le fait d’être à la fois en recherche constante de reconnaissance, et de vivre ce que l’on appelle le mépris de soi (mélange de dégout et de colère vis à vis de soi-même, manque de respect et d’amour pour soi-même, dénigrement).

Cette violence auto-infligée sera la source de maladies physiques, de burn-out, de dépression, et d’angoisses.

Voilà pour cet article !

J’espère que cela vous aura permis de mieux vous rendre compte si cette blessure vous affecte ou pas. Sachez que les conséquences de cette blessure peuvent être dévastatrices. Et surtout qu’il est toujours temps de reprendre les rênes de votre vie. Vous pouvez guérir de cette blessure et faire un virage à 180° en entamant une démarche thérapeutique. Faites vous accompagner par un thérapeute avec qui vous avez un bon feeling. Quelqu’un avec qui vous avez de la facilité à vous confier. Vous verrez, le jeu en vaut largement la chandelle. Sur ce, je vous souhaite une belle semaine, et je vous dis à très bientôt !

D’ici là, soyez bons, soyez doux, prenez soin de vous.

Celia

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