
Les 17 facettes de l’auto-sabotage
Bonjour tout le monde !
L’auto-sabotage, vous connaissez ? C’est un phénomène provenant de l’inconscient, qui nous empêche de nous réaliser, d’accéder à davantage de légèreté, de liberté, de vérité et de bien-être dans notre quotidien. C’est comme si nous étions enfermé dans un mécanisme qui nous oblige à vivre de la lourdeur ou de la difficulté par rapport à des choses qui sont censés prendre peu d’énergie ou de temps.
Pourquoi ? Parce que votre inconscient a associé « la vérité » au fait de souffrir, par exemple.
Peut-être que vous croyez inconsciemment que vous n’avez pas droit au bonheur, et c’est ce que vous vivez. Ou que la vie est difficile, et vous vous mettez vous-même des bâtons dans les roues.
Quoi qu’il en soit, allons voir ensemble de plus près ces 17 facettes de l’auto-sabotage.
1) Vous refusez de rechercher de l’aide ou du soutien quand c’est nécessaire.
Au lieu de cela, vous allez passer du temps à essayer de trouver des solutions seule.
Vous partez du principe que même si ce n’est pas de votre domaine, si ça paraît difficile ou compliqué, vous allez y parvenir par vous-même, même si c’est plus long.
Alors que vous avez un ami qui est calé dans le domaine et qui pourrait vous prêter main forte.
Ou alors, vous traversez quelque chose qui est émotionnellement difficile, vous vous dites que vous allez être suffisamment forte pour le dépasser seule. Et au lieu d’appeler un ami pour du réconfort, sortir faire un tour, ou vous faire accompagner par un thérapeute, vous vous morfondez chez vous pendant des semaines.
2) Vous faites en sorte de supprimer, rejeter, mettre à l’écart vos émotions.
Vous gardez tout à l’intérieur, la jauge émotionnelle se remplit, ça bouillonne, et ça finit par vous ronger. Vous êtes à fleur de peau. Pour vous anesthésier, vous allez developper des dépendances telles que tabac, alcool, drogues…
Ce trop-plein émotionnel met votre corps en acidose. Vous pouvez développer des inflammations dans vos tissus. Avec le temps, vous pouvez developper des malaises et maladies graves.
3) Vous allez répéter les mêmes schémas et vous attendre à des résultats différents.
Vous vous retrouvez « engoncée » dans les mêmes façons de penser, de vous comporter, et d’interpréter les événements. Vous revivez des situations similaires déplaisantes. Mais le dénominateur commun de toutes ces expériences, c’est vous. Une remise en question s’impose.
4) Vous ne prenez pas vos responsabilités.
Sur le court terme, il est plus confortable de se décharger de ce poids sur les autres, ou de remettre la faute à l’extérieur en pointant l’autre du doigt. Mais sur la durée, ces choses que vous délaissez vont prendre de l’ampleur, envenimer la situation . Ce sera douloureux plus tard au niveau émotionnel, relationnel et existentiel.
5) Vous mettez le focus sur la satisfaction et la récompense immédiate.
Mentir pour obtenir ce que l’on veut, bâcler les choses par négligence, ou les laisser s’accumuler pour faire que ce qui nous réjouit en premier.
6) Vous résistez au changement
Vous dites « non » à tout ce qui viendrait changer votre environnement, votre mode de vie, vos capacités, vos compétences, vos croyances, votre statut social, votre identité.
Vous vous agrippez à ce que vous connaissez pour vous sentir en sécurité (un couple malheureux, un emploi insatisfaisant…) L’être humain a une forte tendance à préférer ce qui est familier et douloureux, à ce qui est juste « inconnu, mais atteignable».
7) Vous vous engagez dans un dialogue interne négatif
Vous dites du mal de vous-même dans votre tête, vous vous dénigrez. Vous vous plaignez de la vie que vous avez et de ce qui vous fait défaut. Soyez prudente : sachez que rien n’a plus d’impact dans notre inconscient que les mots que nous nous disons à nous-même !
8) Vous évitez l’introspection
Vous fuyez les moments où vous pouvez vous retrouver en tête à tête avec vous-même.
Il peut s’agir de vous poser pour réfléchir, pour méditer, ou entrer en contact avec vos émotions. Pour vous demander en quoi vous sommes responsables de la réalité que vous expérimentez.
Eviter de prendre ces moments, c’est passer à côté de ce qui est le plus précieux au monde : vous-même. C’est refuser votre pouvoir créateur .
9) Vous priorisez le fait de supporter plutôt que de vous guérir.
Au lieu de prendre soin de vous dès que votre corps ou votre moral vous alertent, vous laissez trainer. Soit par négligence vis à vis de vous-même, soit par peur de voir ce que cachent ces symptômes. Vous faites passer vos circonstances de vie extérieures avant votre bien-être.
Vous manquez d’amour et de respect pour vous-même.
10) Vous craignez et fuyez l’inconnu et l’inconfort
Vous économisez votre énergie en restant centré sur votre « monde ». Vous limitez votre ouverture d’esprit en privilégiant vos centres d’intérêts, vos connaissances et votre vision des choses.
Tout ce qui sort de votre routine habituelle ou de ce que l’on vous a inculqué, vous fait peur.
Vous restez fermée à tout ce qui est étranger. C’est comme si vous observiez la vie à travers un trou de serrure.
11) Vous mettez votre focus sur le passé
Vous vous repassez en boucle vos échecs, vos désillusions ou le mal que l’on vous a fait.
Ou bien, vous étreignez avec nostalgie les souvenirs des moments heureux qui ne sont plus.
Vous restez collée « au bon vieux temps » comme un enfant à son doudou.
On ne peut pas bien conduire sa vie en regardant constamment dans le rétroviseur les vieilles images du passé.
12) Vous remettez à plus tard les projets importants
Ce qui est vraiment important demande d’engager une grande quantité d’énergie, d’y consacrer du temps, et de sortir de sa zone de confort. En restant dans le ronron de votre routine, vous vous empêchez de faire ce qui pourrait vraiment soulager ou impacter votre vie. Vous avez toujours une bonne excuse, pour faire tout un tas de choses, sauf LA chose à faire. Et vous procrastinez.
13) Vous maintenez des relations malsaines
Vous vous obligez à rester en contact avec ces personnes par devoir ou par espoir . Elles sollicitent votre énergie mentale, physique, émotionnelle, voire financière.
Vous passez un temps fou à servir des personnes qui profitent de vous. Elles déversent leurs ordures mentales dans vos oreilles, vous font sentir mal.
Ou bien, ce sont des personnes à qui vous rendez constamment service, vous réglez leurs problèmes, faites le psy, jouez au médiateur, faites la nounou, la femme de ménage, le déménageur selon les besoins… Ca va toujours que dans le même sens : vous donnez, et ils prennent. Il vous serait utile d’apprendre à dire « non »!
A quoi ressemblerait votre vie si vous mettiez cette énergie-là au service de votre bonheur?
14) Vous portez atteinte à vos propres limites
Vous ne savez pas dire « non » à vous-même.
Vous n’écoutez pas votre besoin de détente, de solitude, de sommeil, de repos, de loisirs.
Pensez-vous savoir vous arrêter? Il y a toujours quelque chose à faire, et ça n’est jamais assez.
Vous ne vous respectez pas et brûlez la chandelle par les deux bouts.
15) Vous cachez votre véritable personnalité
Vous pensez que vous n’êtes pas aimable telle que vous êtes. Du coup, vous faites le caméléon pour plaire aux autres et être aimée.
Mais si vous êtes aimée pour qui vous n’êtes pas, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
La relation avec l’autre est biaisée dès le départ, et l’autre le sent.
Vous ne pourrez jamais vous montrer sous votre vrai jour.
Ce qui rend impossible l’authenticité, la profondeur et l’intimité dans cette relation.
16) Vous priorisez les besoins des autres avant les vôtres
Vous avez l’impression de ne pas être suffisamment important pour vous occuper de vos besoins. Ou peut-être, pensez-vous être responsable du bien-être des autres ?
Vous vous négligez et vous vous sacrifiez. Votre batterie est dans le rouge. Vous êtes au service des autres, à votre détriment. Vous vous occuperez de vous quand il vous restera du temps…enfin, si vous ne vous écroulez pas de fatigue avant !
17) Vous évitez les gens qui pourraient vous dire des vérités que vous n’avez pas envie d’entendre
Esquiver ces personnes vous permet d’éviter de vous braquer, de créer un conflit, des tensions, et de perdre certaines personnes de votre entourage. Ça, c’est ce que vous vous racontez…
En fait, vous avez peur de prendre la vérité en pleine face, que votre vision des choses s’écroule, et de vous sentir misérable. Vous avez peur de voir le véritable visage des gens. Que l’on pointe du doigt vos failles. De devoir être obligé de vous positionner, d’exprimer vos émotions, de vous affirmer. Vous préférez faire l’autruche pour empêcher que votre « réalité » soit démolie.
Vous préférer rester dans l’illusion en vous racontant une version qui vous arrange.
Voilà ! J’espère que cet article vous aura aidé à mettre le doigt sur les mécanismes inconscients d’auto-sabotage qui sont à l’oeuvre dans votre façon de fonctionner ! A vous d’en prendre conscience en amont, pour pouvoir vous en débarrasser quand vous vous prendrez en flagrant délit d’auto-sabotage ! Quels sont ceux que vous avez, et ceux que vous avez déjà réglé ? Merci de nous les partager en commentaires !
Prenez soin de vous, observez-vous… et à la semaine prochaine !

