
Les 20 signes du burn-out (partie 1)
Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien… parce qu’aujourd’hui, nous allons parler du burnout. Savez-vous quels sont les signes avant-coureurs ?
Peut-être êtes-vous déjà concerné sans le savoir ?
Le burnout est généralement associé à un syndrome d’épuisement professionnel. Mais il peut également toucher le milieu familial et parental. Le burnout se caractérise par des signes et des symptômes particuliers. Nous allons rester assez généralistes à ce niveau-là. Allons voir cela ensemble sans plus tarder !
-Vous vous rendez compte que vous mettez le focus sur le négatif
C’est fou! Vous ne savez pas comment, mais vous vous êtes mise à voir uniquement ce que vous n’avez pas, la longue liste de ce qui vous reste à accomplir, et ce qui dysfonctionne. Votre attention est attirée par ce que vous trouvez moche, nul, ou inutile, et sur ce qui vous fatigue. Vous mettez le zoom sur les défauts des autres et leurs manquements, mais aussi vos incapacités et vos faiblesses.
-Vous développez des problèmes digestifs, des troubles musculo-squelettiques, ou des problèmes de peau
Cet état d’épuisement va avoir une incidence sur le nerf vagal, qui va déclencher des problèmes fréquents de diarrhée, de constipation, de mauvaise haleine…
Les nerfs étant extrêmement sollicités, ceci va impacter sur la santé de votre peau, et vous allez pouvoir développer de l’eczéma, des mycoses et des infections cutanées. Il se peut que vous ayez également une sensation de « boule au ventre » due à un stress musculaire, ou bien encore des douleurs aux cervicales.
-Chacune de vos actions est vécue comme un sacrifice
Chaque chose que vous faites, vous le faites par devoir ou par obligation. Ces choses que vous faites vous prennent du temps et vous empêchent de faire celles qui vous tiennent vraiment à cœur. Vous avez l’impression que la contrainte et la lourdeur règnent sur votre vie, et vous n’en voyez jamais le bout. Vous essayez de faire le maximum de choses contraignantes pour vous délester d’un poids. Et vous vous dites que vous pourrez vous détendre lorsque vous aurez terminé. Et lorsque ce moment arrive, vous culpabilisez de le prendre, car vous pourriez le passer à avancer sur vos obligations. En fait, vous n’arrivez jamais à « couper » et à savourer vos moments.
-Vous repoussez les gens et vous vous isolez
Vous préférez rester seul pour économiser votre énergie et éviter d’être énervé par les autres. C’est aussi un moyen de ne pas contaminer autrui avec votre irritabilité, votre pessimisme et votre cynisme. Vous vous protégez des autres… et vous les protégez de vous également.
-Vous vous sentez mené(e) par les obligations et non par vos valeurs
La voix dans votre tête vous dit souvent « il faut…, je dois… ». Votre journée ressemble à une liste de choses à faire et de cases à cocher, du moment où vous vous levez jusqu’au coucher. Vous passez votre temps à abattre des tâches. Vous essayez d’en faire un maximum pour vous alléger le lendemain. Et lorsque vous avez terminé, il est enfin l’heure d’aller « essayer » de dormir.
-Vous ne vous sentez pas satisfait
Vous ne vous sentez pas satisfait à la fois parce que vous avez l’impression de ne jamais avoir assez de temps pour accomplir tout ce que vous devez faire. Et à la fois, vous aimeriez que les journées soient plus longues pour arriver à faire ce qui compte réellement pour vous, et qui vous met en joie.
-Vous pouvez développer des addictions
Vivre dans une telle situation de mal-être peut vous amener à développer une ou plusieurs dépendances. Ce sont des stratégies inconscientes qui se mettent en place un peu malgré vous. Elles s’installent pour vous « aider » à compenser, à vous évader, vous apaiser ou vous anesthésier. Il peut s’agir de sport, de nourriture, d’alcool, de tabac, de drogue…
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– Vous ne vous sentez pas connecté à qui vous êtes véritablement
Ce qui est clair, c’est que vous êtes dans l’action. Vous vous sentez débordé par le nombre de choses à faire, et vous passez votre temps à courir d’une tâche à l’autre. Vous vous sentez comme un hamster dans sa roue. Impossible de trouver le temps de vous poser. De souffler. De prendre du recul. Encore moins de vous demander de quoi vous avez véritablement envie ou besoin. Vous êtes toute la journée dans le « faire », et vous n’arrivez pas à trouver du temps pour « être ». La détente pure et dure est hors de votre portée dans votre réalité.
-Vous réagissez souvent (plutôt que de répondre)
En dehors de votre planning réglé comme une boîte à musique, il n’y a aucun espace de disponibilité pour une rencontre inopinée, un moment de détente, accueillir un retard ou une difficulté supplémentaire. Vous êtes sur le fil, sur des charbons ardents. Vous êtes en résistance totale avec tout ce qui se produit et qui n’est pas inscrit sur votre emploi du temps. Ca peut même vous mettre hors de vous !
– Vous vous sentez débordé ou anxieux
Vous avez beaucoup de choses à faire et auxquelles réfléchir tout au long de la journée. D’une manière générale, vous vous mettez la dragée haute.
Il faut faire avancer les choses et être productif. Lorsque vous vous projetez dans le futur, vous vous demandez si vous aurez assez de temps et d’énergie pour réussir à faire tout ce que vous avez à faire. Il vous arrive de penser aux contretemps éventuels, à la résistance de certaines personnes, qui pourraient compromettre la réussite de vos objectifs.
-Vous avez du mal à maintenir ou à poser des limites
Ces limites concernent aussi bien celles que vous souhaiteriez vous imposer à vous-même, que celles que vous voudriez imposer aux autres. Vous n’arrivez pas à dire « stop » pour prendre un temps de repos, physique et mental. Libérer un créneau pour vous reconnecter à la nature. Trouver une heure pour faire du sport et décompresser, ou bien simplement aller prendre l’air.
Ou alors vous êtes dans les extrêmes: trop d’activités sportives, culturelles, artistiques. Trop de contacts relationnels ou professionnels, trop de trajets, pas assez de repos. Vous mettez votre organisme et votre système nerveux à rude épreuve.
Voilà pour la première partie de cet article !
Le burnout se développe souvent en rapport avec les problématiques que nous avons à régler. Des croyances limitantes peuvent être à la racine du burnout.
En effet, lorsque l’on héberge des programmations du type : « je ne suis pas à la hauteur», « je peux toujours mieux faire », « je dois être parfaite pour être reconnue », « je n’ai pas le droit de me reposer », « La vie est un combat/ la vie est dure »… Il est utile et pertinent de se faire accompagner par un thérapeute compétent, afin de déprogrammer ses croyances inconscientes qui nous font souffrir.
Tant que ces croyances limitantes seront présentes et actives, vous continuerez de vous comporter de la même manière, de penser toutes ces choses à votre sujet, et vous entretiendrez cet état interne désagréable d’anxiété et de tension.
Si vous reconnaissez certains de ces signes avant-coureurs chez vous ou chez un proche, un collègue de travail… merci de lui en parler ou de lui partager cet article. Il est tellement important de prendre soin de notre santé, qu’elle soit physique, émotionnelle ou mentale.
Soyez bon, soyez doux, prenez soin de vous…et autorisez-vous à ne rien faire !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Célia

