ressentir de la gratitude
Croissance personnelle

Mal-être et prise de conscience

Bonjour, et bienvenue sur ce blog !

Avant toute chose, c’était important pour moi de vous partager les raisons qui m’ont amenée à la création de ce blog. Parce que c’est loin d’être anodin. L’idée a émergé il y a 2 ans… mais le cheminement intérieur qui a engendré cette idée remonte à tellement plus loin!
Les idées, c’est comme les graines: entre la période du semis et celle de la récolte, ça demande tout un processus de croissance… et de la patience!
Je ne sais pas vous, mais lorsque j’étais enfant, ado, puis adulte, je me suis posée une quantité colossale de questions. La quantité était proportionnelle à l’état de mal-être et de détresse… et j’aurais donné un bras à ce moment-là pour que quelqu’un me réponde, m’éclaire.
Mon cerveau fumait en permanence.

Je plante le décor « mental »:

Mes thématiques redondantes préférées étaient:
-Qu’est ce que la vie?
-Pourquoi moi, et cette réalité-là en particulier?
-Pourquoi ce contexte familial, avec cette violence, cette injustice, ce manque d’amour?
-Qu’ai-je fait (ou pas fait) pour mériter ça?
-Je suis juste là pour pagayer à contre-courant toute la vie, ou bien y’a un stand de ravitaillement, quelque part? Parce que je commence à avoir mal aux bras, là…

J’en ai passé des millions d’heures à être dans mon mental, à vouloir comprendre, analyser, anticiper, contrôler, ou imaginer le pire scénario possible.
Qu’allait-il bien pouvoir me tomber sur le coin de la figure…et comment y remédier?

Aujourd’hui ça me fait sourire, j’ai l’impression de parler de quelqu’un d’autre.
Mais que d’énergie gaspillée… J’étais une véritable «inadaptée de l’existence», figée par la peur.
Et en même temps, je me dis qu’à ce moment-là, je n’aurais pas pu faire autrement.

Je faisais déjà du mieux que je pouvais, sans règle du jeu, ni carte, ni boussole, ni lampe frontale…
J’avais la sensation d’être en train de chercher désespérément la porte de sortie de cet escape game en milieu hostile:

«Ohééééé… y’a quelqu’un?? Où sont les caméras? Si quelqu’un m’entends, je veux sortir d’ici! Votre jeu n’est pas drôle!!!»
Le son de ma voix se propageant dans l’éternité de l’infini, puis s’éteignant dans les abîmes du silence, j’ai lancé désespérément un:
«Bon, si je ne peux pas sortir, allumez-moi la lumière, au moins…»

En parlant de lumière, il y a un moment de vie particulier où tout à basculé, et je me rappelle très bien de cette période.
A l’époque, j’avais la vingtaine et je travaillais à temps plein. Dès que j’avais du temps libre, je le passais à m’occuper des autres. Il s’agissait d’ami(e)s très gentils, (mais en galère émotionnelle et relationnelle) et qui avaient encore plus de problèmes que moi. Je mettais toute mon énergie à vouloir les aider, les conseiller, les motiver…
Et même s’ils appréciaient la démarche, ils ne m’avaient rien demandé.

Ce comportement (inconscient) me permettait d’obtenir 3 bénéfices secondaires:

-de sortir la tête de mes problèmes (traduisez: de mettre en place une stratégie inconsciente pour me fuir),
-le fait de me sentir utile (traduisez: aider les autres pour pouvoir dépasser le sentiment d’impuissance que j’avais à changer ma propre vie),
-de me valoriser (traduisez: je me sentais moins nulle en aidant des personnes qui avaient plus de problèmes que moi. Et je devenais la « sauveuse »!)
Mais évidemment, à ce moment-là, je n’étais pas consciente de tout ça. Je pensais bien faire…

Vous aurez compris qu’à cette période-là, mon entourage familial et amical était indisponible pour me soutenir.

Que ce soit pour m’écouter, comprendre mes interrogations…et encore moins pour y répondre!

Je me retrouvais donc entourée mais seule, incapable de trouver la manière de m’en sortir.
Et puis, au bout d’un moment, le fait de me perdre dans les problèmes d’autrui ne m’a plus apporté les bénéfices secondaires du début.
La situation de mes amis ne s’arrangeait pas. J’étais à plat, je dormais mal et faisais des cauchemars la nuit. Je me sentais parasitée par des idées sombres qui ne m’appartenaient pas. J’étais découragée…
En plus, tout ce que je voyais et entendais lorsque j’allais soutenir mes amis me confortait dans les croyances limitantes que j’avais à l’époque (qui étaient que les gens étaient tordus, le monde malsain, et la vie difficile). Bref, c’était pas la joie du tout!

La prise de conscience:

Puis un soir de novembre 2008, il s’est passé quelque chose de décisif.
Je venais de passer presque 5 mois, tous les jours après le boulot, auprès d’une amie dont le contexte était très lourd.

En rentrant chez moi, je me suis retrouvée seule dans ma cuisine, et alors que j’étais en train de faire la vaisselle, je me suis surprise en train de pleurer.
Ou plutôt, on va dire que les larmes coulaient toutes seules.
Je suis restée appuyée contre l’évier, calme, tout en regardant la scène d’en haut, en « mode caméra ».
Je me demandais ce qu’il se passait.
Et là, j’ai entendu une voix dans ma tête qui a dit avec une douceur infinie: «Si toute cette énergie que tu déploies pour les autres, tu la tournais vers l’intérieur, tu pourrais transformer ta vie».

A ce moment-là, j’ai tout arrêté, et je me suis assise sur une chaise. J’ai observé ma vie comme le ciel observe les nuages.

Et je me suis rendue compte d’UNE chose. Pour tous les échecs vécus, les épreuves, les blocages ou conflits rencontrés, le seul dénominateur commun à toutes ces expériences, c’était MOI… Et que c’était donc peut-être MOI qui créais ces circonstances…

Et là, au lieu de m’abattre, je me suis dit: « Si je suis la source du problème, ça veut dire que j’ai aussi la capacité d’être la source de la solution! »

D’un coup, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie puissante.
J’ai eu le sentiment profond qu’à partir de cet instant précis, j’avais le pouvoir de changer mon existence. Que c’était carrément possible!

Le temps passé à courir de gauche à droite, et à me perdre à l’extérieur, dans les autres, avait été une bonne stratégie pour éviter de contacter ma douleur…

Mais ça m’avait en même temps empêché de prendre le temps de me poser seule, et de regarder les choses en face. Et de trouver une solution, LA solution qui s’imposait…
Je savais bien que la façon dont le changement allait devoir s’opérer était au delà de ma vision et de mes compétences. Il me fallait absolument quelqu’un de qualifié pour m’aider à sortir la tête de l’eau. Pour canaliser cette énergie, et me guider sur le chemin de la transformation. C’était maintenant ou jamais!

Le passage à l’action:

Je suis allée sur mon ordinateur, et fait des recherches pour voir toutes les sortes de thérapies qui existaient. J’ai trouvé une psychothérapeute près de chez moi. J’ai noté son numéro, je suis allée me coucher, sentant que j’étais à l’aube d’un nouveau jour… et j’ai dormi d’un sommeil de plomb.
Le lendemain au réveil, je l’ai appelée et pris rendez-vous dans la foulée.

A partir de ce jour-là, j’ai commencé à semer les graines d’un avenir que je n’aurais jamais cru possible. J’ai fait le choix de changer ma locomotive de rails, et donc de destination…
Mon « parcours de santé » à continué avec les thérapies brèves. Et pour moi, c’est l’élément qui a vraiment apporté les changements les plus rapides, stables, profonds et mesurables dans ma vie.
J’ai travaillé sur la guérison de mes blessures. C’est aussi en développant la confiance en soi et l’estime de soi que ma réalité s’est radicalement transformée.

Et la vie a opéré un sacré tri, dans tous les domaines.
Votre vie change lorsque vous changez. Ça commence en dedans.

J’ai compris rapidement que lorsqu’on travaille sur soi, le thérapeute n’est pas un magicien. On avance ensemble, main dans la main. On forme une équipe. Ça m’a demandé de m’engager dans le processus. D’investir en moi. D’observer mes comportements, mes conditionnements, et d’être actrice du changement.
Bien sûr, ça n’a pas toujours été facile. Il y a eu des moments où je faisais une «purge» de mes blessures émotionnelles. Mais c’était un inconfort de courte durée, comparé à tout ce que j’avais vécu avant, ou à tout ce que j’aurais pu vivre si j’avais laissé les choses en l’état.

Une fois les changements installés et ancrés sur la durée, j’ai décidé de me former en PNL, hypnose et «déprogrammation des mémoires lésionnelles» .
En dehors du travail sur soi, il y a aussi deux outils m’ont permis de contribuer encore davantage à mon épanouissement:
– la méditation, qui a été excellente pour clarifier mon mental, developper le lâcher-prise et le non-attachement.
– le yoga, qui a été parfait pour focaliser ma présence au corps, à mes sensations.
D’ailleurs, si ce n’est pas déjà fait, essayez au moins une fois dans votre vie ces deux techniques.
Mon âme m’a dit merci 1000 fois, et ça a été le début d’une magnifique aventure qui continue encore à ce jour!

Voilà les raisons pour lesquelles j’ai crée ce blog:

C’est parce qu’un jour j’ai pris la ferme décision de prendre soin de moi, que je suis encore ici, aujourd’hui, et que je peux vous écrire cet article.
Le fait de savourer au quotidien -et depuis des années- les fruits de ce cheminement, m’a décidé à devenir thérapeute à mon tour.
En faisant le choix et entrepris la démarche d’aller bien,  j’ai pu véritablement aider à s’épanouir les personnes qui m’ont sollicité.
Mon but à travers ce blog est de vous partager mes expériences et prises de conscience. De vous apporter des conseils.
De faire aussi des recherches de mon côté pour approfondir certains sujets qui me passionnent. Pouvoir échanger ensemble sur différents thèmes autour du développement personnel et spirituel.

L’objectif est de diffuser le genre d’informations et d’aide dont j’aurais aimé bénéficier il y a tellement longtemps!

Prenez soin de vous

Je dirais que prendre soin de soi n’est pas égoïste, c’est une démarche d’intérêt public.
Si chaque être humain prenait la responsabilité de son bien-être, on pourrait vivre dans un monde totalement différent.
Faites ce que vous pouvez pour vous sentir bien, avec vos possibilités du moment, car vous êtes précieux.

Vous en valez vraiment la peine. Le monde en vaut la peine, la vie en vaut la peine!
On ne peut donner que ce que l’on a déjà en soi.
Donc, remplissez d’abord votre propre jauge d’amour, de respect, de joie, de sérénité.
Comme le dit si bien Albert Schweitzer: «Le bonheur est la seule chose qui se double quand on le partage».
Je pourrai conclure cet article en disant: au lieu de demander à la vie d’allumer la lumière, le mieux est d’appuyer soi-même sur l’interrupteur. Il est à l’intérieur.

Et vous, que faites-vous pour être plus heureux?
A quels moments avez-vous l’impression de prendre profondément soin de vous?

Merci de nous le partager dans les commentaires pour en faire bénéficier le plus grand nombre!

amour de soi
(Photo by Bart LaRue on Unsplash)
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