Croissance personnelle

Pourquoi nous procrastinons concernant les choses qui nous importent le plus? (partie 1)

Bonjour tout le monde, j’espère que tout se passe bien pour vous en ce mois de juillet !

Avez-vous remarqué que l’on peut avoir tendance à mettre en attente les choses qui nous tiennent le plus à cœur ? La plupart du temps, on retarde les choses, on procrastine. Ou on se met à faire des choses pour les autres. Peut-être observez-vous que cela est en train de se produire en ce moment-même dans votre vie ?

Et si c’est le cas, nous allons voir aujourd’hui pourquoi cela se produit, et ce que nous pouvons faire à ce sujet.

Peut-être que ce que vous souhaitez en ce moment, ce serait d’arriver à établir une intimité plus profonde dans votre relation actuelle. Il peut s’agir aussi de partager quelque chose au monde qui vous est précieux. Peut-être que vous souhaitez arrêter une relation, ou bien encore voyager.

Peu importe ce que c’est, il se peut que vous sachiez exactement quoi faire pour y arriver. Que vous ayez lu des livres sur comment procéder, que vous ayez médité à ce sujet, que vous ayez regardé des vidéos sur Youtube. Mais au delà de ça, vous observez que vous n’entreprenez toujours rien pour passer à l’action…

Donc nous allons voir ensemble ce qui peut bien se passer en vous. Pourquoi savons-nous les choses et ne faisons-nous rien ? Que se pass t’il ici ? Vous connaissez peut-être cette citation qui dit : « savoir et ne pas faire, c’est comme ne rien savoir du tout ». Et je suis en total désaccord avec ça.

En fait, je pense que savoir et avoir conscience des choses est une part fondamentale du processus.

Et dans cet article, nous allons développer une plus grande conscience de ce qu’il se passe en nous.

Ainsi, vous allez pouvoir savoir…et faire.

 

1) Trouver la cible à atteindre

 

Tout d’abord, je voudrais que cela vous permette d’expérimenter concrètement, et pas juste de lire et de comprendre. Il faut que ce que je vais vous partager soit utile et applicable de suite. Le but est de jouer le jeu au fur et à mesure que je vous donne les conseils dans cet article.

Donc je voudrais que vous identifiez dès maintenant LA chose que vous désirez, que vous souhaitez vraiment dans votre vie. Est ce que c’est une plus belle relation ? Plus de sens ? Plus de connexion ? Quelle est cette chose ?

 

 

 

2) Observer la résistance

 

Et une fois que vous avez trouvé, quelle est la résistance que vous ressentez vis-à-vis de cela ? Et si vous n’arrivez pas à trouver la résistance, quel comportement remarquez-vous avoir quand vous essayez de vous rapprocher de cette chose ?

Est ce que vous procrastinez ? Est-ce que vous voulez vous arrêter de lire cet article maintenant parce qu’on est en train de parler de la chose qui vous tient le plus à cœur ?

Quel est le comportement, le sentiment, la résistance que vous sentez quand vous essayez de réaliser cette chose-la ? Et restez avec ça en tête, tandis qu’on avance dans l’article.

 

 

3) L’instinct de survie

 

Déjà, nous devons nous rendre compte que nous sommes des animaux sociaux. Nous avons un corps, un système nerveux et tout cela a pour fonction de nous garder en sécurité.

A cet instant-même, peu importe où vous vous trouvez, ce que vous avez vécu par le passé, et ce que vous êtes en train de vivre maintenant, cet ensemble (corps/système nerveux) fait son job à merveille. Il vous a permis de survivre jusqu’à présent… Même si vous pensez que vous ne faites pas les choses comme il faut, et que vous n’avez pas ce que vous voulez.

Votre corps fait du mieux qu’il peut pour vous garder en sécurité, sur la base de votre propre et unique expérience vécue.

Donc, rappelez-vous que nous sommes des animaux sociaux. Certes avec une conscience plus « élevée », connectée au divin, et qui nous permet aussi de developper tous ces concepts et toutes ces idées quand nous sommes dans un environnement sécurisant.

Sauf que, quand nous nous apprêtons à faire cette chose qui nous tient particulièrement à cœur, il n’empêche que nous nous sentons en insécurité parce que justement, quelque chose émerge pour assurer notre survie.

En tant qu’animaux sociaux, notre système nerveux a trois façons de réagir. Grosso modo :

Le combat : notre corps se prépare à la menace et à attaquer.

La paralysie : notre corps se ferme et se met à l’arrêt.

La fuite : notre corps s’enfuit à toutes jambes.

 

Notre système nerveux a une hiérarchie. Au sommet, il y a la sécurité qui est prioritaire sur tout le reste. C’est à dire que si dans votre vie vous vous sentez en sécurité, vous allez pouvoir penser à cette chose que vous voulez réaliser. Vous pouvez également réfléchir aux différentes étapes, et tout sera normal.

Mais à partir du moment où vous allez essayer de poser des actions pour faire cette chose-la, si dans votre inconscient cet objectif est associé à quelque chose qui menace votre sécurité, ça va sonner l’alarme pour que cette partie du cerveau déclenche le système de protection. Et quelque part, même si dans un premier temps ça vous dessert, c’est beau car tout ce processus est d’une intelligence incroyable.

 

4) Utiliser l’instinct de survie comme d’un tremplin

 

 

Et ce qui est intéressant, c’est qu’on peut commencer à fonctionner consciemment AVEC ce système de protection, plutôt que CONTRE lui. On ne peut pas dire que cette part de nous n’existe pas et qu’elle n’a pas de substance. Puisque quelque part, cela finit par affecter notre existence.

En effet, à trop vouloir nous protéger, elle nous empêche de vivre. Elle nous limite et nous rend la vie inconfortable. Et au final, nous ne nous sentons pas être créateur de notre existence à un certain niveau.

En utilisant ce système de protection de la bonne façon, nous allons pouvoir travailler avec lui et manifester la relation, la connexion, le but, et toutes ces choses que vous souhaitez et qui ont du sens pour vous, dès maintenant.

Alors, du coup, comment fait-on pour travailler avec cela ?

La petite histoire :

Dernièrement, j’ai un patient qui est venu me voir parce qu’il avait à cœur de partager quelque chose d’important pour lui avec le monde. Mais à chaque fois qu’il voulait le faire, il n’y arrivait pas.

Il était toujours occupé, il priorisait le travail, puis les amis. Et au final, il s’arrangeait pour éviter de faire ce à quoi il tenait vraiment. Et le pire, c’est qu’il savait très bien comment s’y prendre. Il avait étudié le sujet pendant des années, il méditait depuis déjà très longtemps. Il baignait dans ce qui le passionnait depuis un moment. Mais chaque fois qu’il allait pour se lancer, il avait ce blocage qui réapparaissait. Sans savoir pourquoi, ni d’où cela venait.

Au cours d’une session, nous avons découvert ensemble ce qu’il se passait véritablement en lui, et dont il avait été inconscient jusque là.

Quand cet homme avait sept ans, il était en classe et son instituteur lui a demandé de lire une histoire devant toute la classe.Et alors qu’il commençait à raconter cette histoire, il s’est embrouillé dans les mots. Il a perdu ses moyens, a commencé à se sentir stressé et à bafouiller, et toute la classe s’est mise à rire.

Ce passage a priori banal de sa vie l’a marqué, lui qui était déjà sensible. Il a été déçu de lui, et cette expérience l’a hanté pendant longtemps. Quand il est arrivé à la maison, il en a parlé à son père, qui lui a répondu : « Ca n’est pas grave, tout se passera mieux la prochaine fois. » Cette réponse de son père l’a quelque part « invalidé ». Il n’a pas été reconnu émotionnellement, ni dans sa déception, ni dans sa honte, et ni dans sa peur. Alors il s’est dit que son père avait certainement raison parce qu’il avait plus d’expérience que lui. Il a fait en sorte d’occulter cette expérience et l’a dissimulée à l’intérieur de lui. Et, plus de vingt ans après, il devient un homme qui rencontre un blocage lorsqu’il veut partager avec les autres ce qui le passionne.

Je suis sure que vous pouvez commencer à comprendre ce qui se joue dans cette situation.

Alors que fait-on, et comment travaille-ton la dessus ? C’est ce que nous verrons ensemble la semaine prochaine, dans la suite et fin de cet article!

D’ici-là, soyez bons, soyez doux, prenez soin de vous…

Célia

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