Qu’est-ce que la blessure maternelle ?

Bonjour vous !

J’espère que tout va comme vous le voulez. L’article d’aujourd’hui va parler de comment guérir la blessure maternelle. Nous allons identifier ensemble ce que c’est exactement. Ce à quoi ça ressemble, de quelle manière ça se manifeste dans notre vie. Et ensuite, nous nous pencherons sur la relation primordiale et originelle que nous avons eu avec notre mère. Et nous allons nous apercevoir à quel point cela nous impacte tous pour le reste de notre vie.

De quoi s’agit-il exactement ?

La blessure maternelle fait référence à la douleur et aux blessures portées par la mère, et qu’elle va transmettre sans le vouloir à son enfant.

Beaucoup de mères n’ont pas traité leurs traumatismes. Elles se retrouvent donc incapables d’être soutenantes émotionnellement. Elles deviennent hautement critiques et sont dans l’incapacité de transmettre à l’enfant comment prendre soin de soi ou comment rencontrer ses propres besoins.

L’origine de la blessure maternelle

-Lorsque la croyance racine de la mère est : « je ne suis pas assez bonne / je ne suis pas digne / je ne suis pas à la hauteur ». C’est cette même croyance que l’enfant va internaliser à son propre sujet.

-Les enfants adoptent des comportements pour être vus comme « à la hauteur » par leur mère. C’est une tentative pour recevoir son approbation et son affection. Aussi connu sous le nom de « faux soi/ faux ego/ faux self ».

-La mère compare inconsciemment son enfant aux autres enfants et étiquette l’enfant à partir de son comportement « gentil garçon » / « mauvaise fille », etc…

-l’enfant devenu adulte croit qu’il est son comportement. Il a peur de la critique, a une mauvais estime de lui. Il ressent de l’anxiété dans les contextes sociaux.

-Emotionnellement, l’adulte est toujours un enfant désespérant de recevoir l’approbation de sa mère.

L’importance de la relation avec notre mère

Cette relation nous offre notre première connexion avec un autre être humain. Ca va impacter sur le rapport que nous avons avec notre partie féminine, mais aussi la façon dont nous percevons les femmes, et la façon dont nous créons ou pas des liens avec elles.

La mère est largement responsable de notre survie durant les premiers mois de notre vie. Et donc, on peut comprendre à quel point les relations que nous aurons par la suite seront affectées par la qualité de relation que nous avons eu avec notre mère.

Donc là, je ne parle pas simplement de la relation que nous avons avec notre mère aujourd’hui, je parle de comment était notre relation à notre mère durant les neufs premières années de notre vie. Au moment où nous étions de véritables éponges et où nous absorbions absolument toutes les informations qu’elle a pu nous transmettre, consciemment ou non. Cette époque précisément où nous avons intégré de nombreux conditionnements.

Les conséquences de la relation à notre mère

Quel que soit le lien que vous avez eu avec elle durant cette période, que vous ayez reçu cet amour ou que n’ayez pas reçu ce dont vous aviez besoin, cela aura une incidence certaine sur toutes vos relations.

Et la première fois que j’ai intégré cela, j’ai compris que la relation que nous avons avec notre mère impactait aussi nos amitiés avec les femmes. Mais aussi avec quelle facilité -ou difficulté- le lien allait se créer avec elles.

La blessure paternelle affecte toutes nos relations avec notre aspect masculin ou les hommes.

Cependant, notre relation avec la mère affecte aussi notre relation avec les hommes. Et la relation que nous avons eu avec notre père impacte aussi notre relation avec les femmes.

Lorsque nous parlons de la relation originelle avec notre mère, nous faisons également le lien avec le féminin. Ce qui veut dire que nous faisons le lien avec la déesse Mère, la Terre Mère, notre lien à la nature. Même si cela est différent de l’archétype de la blessure maternelle, ces aspects sont reliés.

Les bonnes questions à se poser

Donc, une des choses que nous pouvons nous demander, c’est :

« Qui devais-je être/ avais-je besoin d’être pour recevoir l’amour de ma mère ? »

« Devais-je mettre en avant, ou au contraire, cacher des parts de moi pour recevoir son amour ? »

« Ai-je idéalisé ma mère ? »

Une des choses qu’il est important de se rappeler lorsque nous faisons ce travail sur la blessure maternelle, c’est que c’est ok d’être conscient des imperfections de notre mère. Et de continuer de l’aimer malgré tout, parce qu’elle a fait un travail remarquable.

Il est important de regarder cette relation à notre mère si nous voulons évoluer. Si nous voulons avoir des liens sains et sécurisants, mais aussi établir des relations en ayant conscience de tout ce qui se joue. Si nous ne faisons pas ça, nous allons être restreints ou bloqués par rapport au type de relations que nous allons créer.

Cela peut-être très facile de dire : « J’ai eu une relation géniale avec ma mère. Ma mère était la meilleure des mères. J’ai eu une enfance super et je n’ai aucun trauma qui date de cette époque».

Et je suis sûre que si vous le dites, c’est que ça doit être vrai. Du moins en surface. Mais vous devez être prêts à regarder un peu plus profondément. Parce que nous avons tous des choses à observer.

Rappelons-nous que personne n’est parfait

Aucune de nos mères n’est un être humain parfait. A leur époque, elles n’avaient pas énormément d’outils de guérisons disponibles pour s’occuper de leurs propres blessures. Elles faisaient simplement toutes du mieux qu’elles pouvaient avec qui elles étaient, les circonstances de l’époque et leurs capacités du moment. Tout comme nous faisons nous-mêmes du mieux que nous pouvons chaque jour. Et je suis sûre que la prochaine génération fera encore un meilleur boulot que nous, parce qu’ils auront davantage d’outils.

Une autre façon de porter un regard sur la blessure maternelle est de nous demander : quelle sorte de relation avions-nous avec notre mère ? A quoi ressemblait notre enfance ?

La façon dont votre mère s’est occupée de vous a largement été influencé par la façon dont sa propre mère s’est occupée d’elle. Donc, sa mère était-elle suffisamment émotionnellement disponible avec elle ? De quelle façon cette co-dépendance (mère/fille) a t’elle influencé la lignée familiale ?

Quels autres schémas pouvez-vous repérer qui auraient commencé bien avant sur votre lignée. Entre votre arrière-grand-mère et votre grand-mère, par exemple ?

Voilà pour la première partie de cet article !

J’espère que ça vous a permis d’y voir un peu plus clair par rapport à ce concept de « blessure maternelle ». Et aussi de comprendre tout ce que cela implique dans notre vie.

Prenez le temps de vous poser les questions pour mettre en évidence les parts de vous qui ont été mises sous le tapis, ou au contraire, qui ont dû être mises en avant . Rendons-nous compte de ce que nous sommes capables de faire en tant qu’enfant pour recevoir de l’amour et ainsi assurer notre sécurité. Une fois devenus adultes, autonomes et conscients de nos schémas, nous pouvons décider de nous en libérer. La semaine prochaine, nous verrons la suite de cet article.

D’ici là, soyez bons, soyez doux, prenez soin de vous !

Célia