s'autoriser la vulnérabilité
Communication

Comment s’autoriser la vulnérabilité ?

Bonjour !

Aujourd’hui nous allons voir en quoi il est important de se laisser aller à la vulnérabilité. Pour certaines personnes, en fonction de leur parcours de vie et de leurs blessures, c’est difficile. Si elles ont des programmations dans leur inconscient du type: « je dois être forte pour être aimée », ou « si j’exprime qui je suis, on m’écrase », il sera ardu de faire preuve d’indulgence et de gentillesse vis à vis d’elles-même et des autres.

Mais qu’est ce que la vulnérabilité exactement? C’est l’expression de notre sensibilité. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la fragilité. C’est se laisser toucher, se nourrir, et se laisser traverser par nos émotions. S’autoriser à exprimer cela nous rend plus fort. En fait, les protections que nous avons érigées nous isolent de la vie et de nous-même. Alors qu’en s’autorisant à ressentir pleinement ce que nous ressentons et à l’exprimer au moment adéquat, ce qui nous fait peur va perdre de son pouvoir sur nous et nous allons pouvoir vivre de façon plus libre et authentique.

1) Demander de l’aide

Pour beaucoup de personnes, demander de l’aide, c’est montrer aux autres que nous n’avons pas les ressources internes nécessaires pour nous en sortir tout seul. C’est attirer l’attention des autres sur nos incapacités, et passer pour une pauvre petite chose aux yeux des autres. Alors qu’au final, vous offrez une belle opportunité à ceux qui le souhaitent de vous apporter leur écoute, leur soutien, et ainsi de vous montrer qu’ils tiennent à vous.

 

demander de l'aide

2) Dire « je t’aime »

C’est la phrase la plus difficile à dire. Dans le couple, c’est cette projection dans l’avenir qui peut faire peur, et qui représente un enjeu émotionnel. Nous prenons le risque de baisser la garde, nous ouvrons grand notre cœur, et nous signifions à la personne à quel point elle est importante dans note vie. Nous lui témoignons d’une certaine façon, une forme d’engagement et de fiabilité dans la relation (qu’elle soit sentimentale, amicale ou familiale).

3) Dire aux gens ce dont vous avez besoin

Evoquer nos besoins, c’est prendre notre place, dire « j’existe et je compte» à l’autre. C’est lui partager l’état dans lequel on est, et ce qui nous anime profondément. Ceux qui se retiennent c’est par peur de risquer l’indifférence, le dénigrement ou le refus.

Or, si l’on exprime nos besoins, ils seront entendus et reconnus par nous-même, dans un premier temps. Et même s’ils sont entendus et reconnus par les autres, cela ne veut pourtant pas dire qu’ils seront satisfaits automatiquement. Cela pourra nous donner l’occasion de nous rendre compte que, bien souvent, ce qui est le plus important, c’est que nos besoins soient simplement reconnus. Par exemple, au lieu de reprocher à son mari de rentrer trop tard, il est préférable d’exprimer votre besoin d’être rassurée et en sécurité. Vous allez prendre conscience que vous pouvez répondre par vous-même à vos besoins dans la majorité des cas, en vous donnant à vous-même ce que vous attendez des autres.

 

écouter véritablement

4) Partager vos pensées et vos croyances

Lorsque vous partagez ce qui se passe dans votre tête, que vous parlez des valeurs qui sont importantes à vos yeux, vous permettez à l’autre de comprendre comment vous fonctionnez et comment vous voyez le monde. Vous le faites entrer dans votre réalité et vous lui partagez votre angle de vue. La communication bienveillante et authentique est une nécessité pour avoir des relations vivantes, riches et plus profondes avec votre entourage.

 

5) Être honnête au sujet de vos difficultés ou conflits intérieurs

Parler de ce qui nous préoccupe vraiment, de ce qui nous touche, de nos incertitudes, de nos peurs, c’est entrer plus profondément dans une relation de confiance. C’est embarquer l’autre dans notre sphère psychologique et émotionnelle. Lui faire découvrir un aspect de nous qui peut l’amener à se questionner sur ses actions et ses choix. C’est passer au delà de la peur d’être manipulé, rejeté ou trahi. C’est donner à l’autre la possibilité de nous entendre, nous comprendre et nous soutenir. De nous donner également un autre angle de vue, qui nous apporte plus d’espace et de recul.

 

demander du soutien

 

6) Exprimer vos émotions

Ici, on ne parle clairement pas d’incendier les gens en leur balançant des insultes. On parle d’exprimer consciemment nos émotions, de manière équilibrée, dans un cadre approprié. Bon nombre de personnes ne se l’autorisent pas car elles ont peur d’être dénigrées, moquées ou rejetées. Elles pensent qu’elles vont mettre les autres mal à l’aise, ou qu’elles leur donne l’occasion de leur faire du mal.

Seulement, si vous êtes entouré de personnes qui vous aiment vraiment, au contraire, vous serez entendu, respecté ou réconforté. Mettre en mot vos émotions vous permettra de prendre du recul par rapport à ce que vous vivez. De ne plus être dans la réaction automatique. Reconnaitre l’émotion, c’est voir ce sur quoi elle est fondée. C’est à dire: sur nos jugements, nos interprétations ou nos blessures du passé réactivées. Vous autoriser à exprimer vos émotions de manière écologique vous permettra une plus forte empathie et intimité avec l’autre et vous-même.

 

7) S’excuser

C’est saisir l’opportunité de reconnaître l’autre comme un être doué de sensibilité. L’entendre et le comprendre, même si sa façon de vivre les choses est différente de la mienne. C’est lui témoigner du respect, faire preuve de tact. S’excuser ou pardonner, c’est montrer à l’autre qu’il nous importe, et que le lien que nous entretenons avec lui compte pour nous.

 

8) Acceptez vos erreurs et vos défauts

Accepter cela, c’est dire « oui » à notre humanité, c’est embrasser notre imperfection. C’est faire preuve d’indulgence et de douceur envers soi-même. Même si nous vivons des échecs, ou si nous avons fait de mauvais choix, ce sont des apprentissages source d’enseignements. Le principal est d’avoir la bonne conscience que l’on a fait du mieux que l’on a pu, et que des fois, on ne maîtrise pas tout. Ainsi, on arrête de se maltraiter en se mettant la barre trop haut. On relâche cette exigence vis à vis de nous-même qui nous épuise, on cultive la gentillesse et on se prend moins au sérieux.

 

9) Arrêter de jouer à qui vous n’êtes pas et vous présenter à l’autre de manière authentique

Jouer un rôle, c’est ce que nous faisons lorsque nous avons peur de montrer nos défauts, failles, nos peurs, nos émotions. Nous faisons en sorte de correspondre à ce que la personne en face attend de nous, et nous faisons le caméléon. Nous présentons aux autres une personnalité de surface pour être aimés. Au final, maintenir une fausse personnalité nous épuise et nous rend incapables de créer des liens profonds, sincères et authentiques avec les autres. Nous sommes perdants puisque nous nous épuisons à être aimés pour qui nous ne sommes pas. L’authenticité vous permettra de vivre vos relations en toute transparence, basées sur la fluidité, et la confiance.

 

 

Voilà tous les bénéfices que vous avez à laisser davantage s’exprimer votre vulnérabilité!

Si vous avez énormément de mal à vous mettre à nu face aux autres, il se peut que vous ayez vécu des blessures de trahison, d’humiliation ou de rejet par le passé en ayant exprimé qui vous étiez. Et que vous ayez cristallisé des croyances limitantes dont il serait judicieux de vous débarrasser, si vous voulez avoir des relations écologiques avec les autres. Faites-vous accompagner par un thérapeute, ça vous changera la vie! Quand on se trouve en face de quelqu’un de vulnérable et d’authentique, cela permet aux autres d’être touchés, et de l’être également à leur tour. Avec ces personnes, vous savez où vous mettez les pieds, les masques tombent, et la relation est plus saine.

Et vous, sur quel point voulez-vous davantage vous ouvrir, vous laisser aller ? Sur quel point avez-vous avancé, et qu’est ce que ça vous a apporté?

Merci de nous le partager dans les commentaires !

Belle semaine, soyez bons, soyez doux et prenez soin de vous!

Célia

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