n'en faites pas une affaire personnelle
Communication

Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous allez bien ! Heureuse de vous retrouver pour ce nouvel article !

La semaine dernière, je vous ai parlé du premier précepte des 4 accords Toltèques : « Que ta parole soit impeccable ». Aujourd’hui nous allons parler du deuxième précepte: « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Quelqu’un m’a donné ce livre il y a des années, et je l’ai adoré. Et si vous mettez ses conseils en pratique, il changera votre vie !

Ce que je trouve génial dans cet ouvrage, c’est que ces préceptes vous délestent du besoin de contrôler l’extérieur. Sachez que vous n’êtes pas la cause des actes d’autrui. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur propre rêve mental.

Oufff… on redescend d’un coup, là. Non,non… nous ne sommes pas le centre de l’Univers !

Pendant que vous vous demandez ce que cette personne pense de vous, elle se demande ce que vous pensez d’elle. Chacun regarde son nombril et a peur de la façon dont il va être perçu par les autres.

C’est plutôt risible, non ?

Surtout quand on sait qu’une personne perçoit sa réalité à travers ses propres filtres, et que ses filtres sont uniques. « Uniques » veut dire « différents des vôtres ». Il y a donc peu de chances que vous ayez la même expérience d’une même situation. Donc, quoi que vous fassiez, il y a de grandes chances qu’elle trouve quelque chose à redire…Et c’est là que ça devient interessant !

 

La notion de lâcher-prise

Et si la clé, c’était tout simplement de faire les choses en fonction de vos filtres à vous ?

Lorsque vous êtes immunisé contre les opinions et les actes d’autrui, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.

Ce que pensent, disent et font les autres à notre sujet (ou ce qu’ils ne font pas), ça n’a rien à voir avec nous. Ça ne se joue que dans leur tête, dans leur film, à travers leurs propres filtres.

Et inévitablement, quand on prend conscience qu’on ne peut pas changer le film des autres, on lâche prise. Que ça fait du bien !

 

lâcher-prise

 

Ainsi, au lieu d’imaginer ce que les autres vont penser, de se sur-adapter et de se faire balader comme un pantin, on va décider d’arrêter de jouer à ce jeu. C’est un choix que l’on fait : au lieu de donner notre pouvoir aux autres, on récupère notre pouvoir. On devient notre propre boussole.

Si quelqu’un en a après vous, faites au mieux pour agir dans le respect, et de la manière la plus juste qui soit pour vous. Faites en sorte de rester respectueux de vous comme des autres. Au mieux, soyez dans l’amour, au pire dans la neutralité. Je vous rassure, ça devient de plus en plus naturel avec la pratique !

 

Ne rentrez pas dans le film de l’autre

Ne vous rabaissez jamais à adopter un comportement semblable à une personne offensante.

Sinon, vous restez au même niveau que le comportement qui a crée la tension, et vous vous engagez dans un cercle vicieux, et ce même type de comportement va se perpétuer. On ne règle jamais un problème au même niveau que celui sur lequel il a été créé, mais en montant un étage.

Donc la clé est de retirer votre épingle du jeu. Restez à l’écart.

Si une personne est mesquine ou méchante avec vous sans raison valable, c’est qu’elle est sous le joug de ses propres filtres. Montrez l’exemple en restant détaché -si possible- et maître de vous-même (en montant un étage).

Faites-vous respecter gentiment mais fermement, ou bien, ne répondez pas. Quand une personne nous envoie une pique et que vous la laissez dans le vent, cette façon de faire agira comme un boomerang et lui renverra la bêtise ou la bassesse de son comportement par effet miroir.

Aucun effort à faire, c’est plutôt sympa, non ?

 

Une histoire inspirante

Je vais maintenant vous partager une histoire, qui, j’en suis sûre, vous restera en tête…

Autrefois, vivait un grand samouraï, qui se consacrait désormais à enseigner la tradition aux jeunes. Il était réputé pour sa sagesse, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire. Tous les étudiants du sage étaient opposés à cette idée, mais le maître accepta le défi.

Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues –y compris à ses ancêtres.

Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. À la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.

Dépités d’avoir vu le maître accepter autant d’insultes et de provocation, les élèves questionnèrent le maître :

« Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ? »

Le maître répondit : « si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? »

« À celui qui a essayé de le donner », répondit un des disciples.

« Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son cœur ».

 

La notion de responsabilité

Imaginons maintenant que quelqu’un nous fait un reproche et qu’on se sente inconfortable, que quelque chose nous titille par rapport à cette remarque. C’est peut-être qu’effectivement on a quelque chose à voir et à travailler. Il s’agit peut-être d’un jugement que l’on a déjà vis-à-vis de nous-mêmes, et que cette personne nous tend en miroir.

Et à ce moment-là, elle a sans doute raison. En tout cas, si cela vous touche, c’est que cette remarque est vraie, en partie. Dans ce cas, vous pouvez la prendre personnellement pour voir ce qu’il y a à améliorer.

Sachez qu’il est inutile de se sentir honteux ou coupable car ce sont des sentiments stériles.

Quand on est dans la culpabilité, on se juge et on se victimise.

Quand on est responsable, on prend conscience de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, et de ce que cette personne nous a partagé. On peut alors se demander ce qui résonne en nous par rapport à sa remarque. On peut prendre un temps de recul et d’introspection pour observer notre blessure, ou un point particulier qui dysfonctionne dans notre façon de faire.

 

introspection

 

C’est très important de prendre en compte les critiques constructives qui vous interpellent. Des personnes qui vous veulent réellement du bien, ça existe !

Autre chose : quand vous observez que la même critique est exprimée par des personnes différentes qui ne se connaissent pas, dans des milieux différents (travail, famille, amis…) alors vous pouvez prendre réellement en compte le point de vue de ces personnes.

Il y a un dicton qui dit « user de tout, n’abuser de rien » : prenez en compte ce qui vous parle et ce qui vous fait grandir. Oubliez le reste.

 

Ne pas en faire une affaire personnelle

Si ce qu’une personne vous dit ne vous atteint pas, c’est que ce reproche ne vous concerne pas.Si vous vous sentez à l’aise avec qui vous êtes et vos comportements, c’est que cette personne vous parle d’elle à travers sa remarque. Par exemple, si une personne que vous connaissez vous regarde de haut en bas de manière envieuse en vous disant : « Hé ben ça va, y’en a qui se la coulent douce ! » parce que vous avez bronzé en travaillant toute la matinée depuis votre ordinateur sur votre balcon…

Que devez-vous faire ? Absolument rien ! Laissez-la dans son propre délire et n’essayez même pas de vous justifier. Ne gaspillez pas votre énergie, vous avez mieux à faire, ça n’est pas vos oignons. Une personne qui ne vous aime pas trouvera toujours quelque chose à redire sur vous.

Comme disait Sacha Guitry : « Plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui ».

Il se peut aussi qu’une personne ne s’autorise pas à être ou à faire quelque chose qui est naturel pour vous… Par exemple, vous êtes à une soirée, vous connaissez beaucoup de monde. Vous discutez avec différentes personnes, et une connaissance vous jette d’un ton péremptoire : « Hé ben dis donc, quelle pipelette celle-la ! ». C’est parce qu’elle-même est inconfortable et qu’elle aimerait être à l’aise socialement. Vous ne pouvez rien faire pour elle, et certainement pas vous retenir de socialiser pour qu’elle se sente plus confortable pendant la soirée. C’est à elle de changer ses filtres et de travailler sur elle pour être plus sociable.

Du coup, comme elle envie votre aisance, elle vous fait culpabiliser car elle aimerait faire de même.

Bon, je pense que vous avez compris le principe !

Quand on ne prend pas les choses personnellement, on sort de notre rôle de victime et on fait avec les événements qui se produisent. Plutôt que de se lamenter, on se met à rechercher des solutions.

Les seules choses que nous pouvons contrôler dans notre vie sont nos pensées, nos paroles et nos actions. Tout se passe entre soi et soi.Vous pouvez avoir une influence sur les autres, mais par contre, vous n’avez aucun contrôle sur eux ! Donc lâchez ça maintenant. Ça va vous faire un bien fou !

 

Prêtez toujours attention à ce que l’on vous dit

Lorsqu’une personne vous fait une critique, demandez-vous :

-Est-ce constructif ?

-De qui ça vient ?

Est-ce que je connais bien cette personne ? Est ce que je me sens bien avec cette personne?

Tout dépend du contexte. Si vous vous faites traiter d’imbécile par plus bête que vous, est-ce qu’il est utile de le prendre personnellement ?

Si une personne plus expérimentée que vous fait une remarque sur un aspect de votre travail, n’est-ce pas pertinent -justement- de le prendre en compte ?

 

remarque au travail

 

-Avec quelle intention cette remarque a été dite ?

Lorsque vous êtes en présence de cette personne, ressentez-vous un climat de compétition, de jalousie, de volonté d’emprise, de professionnalisme ou de bienveillance?

Sentez-vous qu’elle essaye de vous rabaisser, de vous manipuler, de vous faire progresser ?

-Qu’est-ce que ça vous apprend par rapport à vous ?

-Comment faire pour prendre du recul et prendre les choses un petit peu moins personnellement la prochaine fois?

-De quoi pouvez-vous vous libérer ? Sur quoi pouvez-vous lâcher prise ?

Voilà pour aujourd’hui ! Je vous invite à partir de maintenant à observer à quel moment vous prenez les choses personnellement.

Y a-t-il un sujet sensible et récurrent qui vous fait réagir immédiatement ?

Je vous encourage vivement à appliquer autant que possible les 4 accords Toltèques dans votre vie. Si vous êtes en train de le faire et que vous voyez les résultats sur vous et votre quotidien, merci de nous les partager en commentaires !

Au plaisir de vous retrouver tout bientôt !

Prenez soin de vous !

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